Le gouvernement veut doter le Service d’assistance médicale d’urgence (Samu-Bénin) et des formations sanitaires de 188 ambulances. La décision a été prise au cours du conseil des ministres du mercredi 14 septembre 2022.
L’un des sujets examinés au cours du Conseil des ministres du mercredi 14 septembre 2022 est l’acquisition de 188 ambulances au profit du Service d’assistance médicale d’urgence (Samu-Bénin) et des formations sanitaires. L’acquisition de ces matériels roulants s’inscrit dans le cadre des réformes engagées dans le secteur de la santé en vue de garantir les performances du dispositif de référence et de contre-référence. L’effectivité de cette décision permettra de conjuguer au passé certains tristes événements qui seraient dus en partie au manque d’ambulance ou à sa non-disponibilité à temps pour les opérations de référence et de contre référence. Il s’agit clairement d’œuvrer à garantir les performances du dispositif de référence et de contre référence pour améliorer les prestations fournies aux populations. Cette décision est la matérialisation d’un engagement contenu dans le Pag 2021-2026. Il s’agit, en effet, pour le président Patrice Talon et son gouvernement, d’acquérir 200 ambulances et de développer un schéma de transport sanitaire intégrant le Samu. A travers l’acquisition des 188 ambulances, le gouvernement veut améliorer la prise en charge d’urgence des patients par le développement d’une médecine ambulatoire intégrée, adossée à un centre opérationnel proactif, concevoir et déployer un schéma de transport sanitaire intégrant le Samu en vue d’une meilleure orientation des références, mettre en place des centres opérationnels pour le pilotage du dispositif. De cette nouvelle approche, le secours et la prise en charge des populations en situation d’urgence seront facilités. L’écoute et la prise en charge des personnes en situation d’urgence seront mieux coordonnées. Cette vision du gouvernement est la preuve que la révolution du secteur de la santé impulsée par les réformes et projets est inexorablement en cours.
Odi I. Aïtchédji