La ville d’Espalion en France a servi de cadre, du 3 au 6 novembre 2022 à un séminaire international des dirigeants de fédérations francophones de tennis de table. Le Bénin a pris part activement à la rencontre internationale du côté de l’hexagonee par le truchement du président de la Fédération béninoise de cette discipline sportive, Francis Dossou.
Plusieurs responsables fédérales de l’espace francophone ont pris part à ses assises au cours desquelles, il a été question de la francophonie et notamment des prochaines joutes électorales. Pour rappel, la Francophonie pongiste internationale est une association loi 1901 qui regroupe les fédérations de tennis de table des pays qui composent la francophonie. En principe, environ 80 pays devraient être affiliés dans cette francophonie pongiste internationale, mais pour le moment, seul le quart des pays francophones y adhère. Le développement de la francophonie, comment résister à l’invasion de l’anglais dans les événements majeurs du tennis de table, ce sont les principaux sujets qui ont meublé les échanges. Étant donné qu’au niveau de la Fédération internationale de tennis de table, on parle l’anglais en permanence, explique le professeur Francis Dossou qui s’indigne du fait que, même quand il existe une compétition francophone, l’arbitrage se fait en anglais. « C’est une grosse anomalie que lors des jeux de la francophonie on soit obligé de parler anglais », s’est offusqué le chirurgien. Il a précisé que toutes ces thématiques en plus des voies et moyens à mettre en œuvre pour pouvoir y résister ont été minutieusement étudiées. Le volet sponsoring était aussi au menu. A ce niveau, le débat a été fait avec des personnages qui ont suivi la formation dans un incubateur et qui s’investissent dans ces activités de recherche de fond de développement de projet.
Outre le président de l’instance fédérale, la délégation béninoise était représentée par trois athlètes dont un qui était déjà en France. Les trois athlètes ont pu s’entraîner fortement et à l’issue du stage, ont dû faire un petit tournoi entre eux. Ils n’étaient pas les meilleurs, mais ils n’étaient pas les moins bons non plus. Ce n’était pas une compétition sportive dotée de coupe, chacun a joué avec tous les autres, ils ont calculé les points. Les regards sont désormais tournés vers les compétitions locales, mais aussi et surtout dans la quête de préparer les Jeux olympiques de Paris 2024.
K. S. (Coll