La Fadesp initie le débat dans l’espace Cedeao sur l’identification des personnes et des biens. C’est à travers un colloque scientifique tenu le vendredi 25 novembre 2022, à l’Université d’Abomey-Calavi sous la houlette du Doyen, Léon Jossè.
« L’identification des personnes et des biens dans l’espace Cedeao », c’est autour de ce thème à pertinence scientifique et technique que les enseignants de la Fadesp, les représentants de l‘Anip (Agence nationale d’identification des personnes) et de la Centif (Cellule nationale de traitement des informations financières) ont nourri l’esprit des participants le vendredi 25 novembre 2022 à l’Université d’Abomey-Calavi. « Nous avons décidé d’ouvrir la réflexion de la recherche afin d’échanger avec les enseignants, les praticiens de droit sur des questions liées à la recherche notamment l’identification des personnes et des biens », a indiqué le Doyen de la Fadesp, Léon Djossè avant d’ajouter «Il vise à combler le déficit en matière d’identification. Vous savez qu’au Bénin il existe des gens qui n’ont pas encore l’acte d’état civil et l’Agence nationale d’identification des personnes a fait des efforts, mais il reste encore à faire pour réellement donner à chaque Béninois un acte de naissance sécurisé….Vous connaissez la question des jugements supplétifs, des états civils falsifiés, de la substitution des noms. On veut arriver à une sensibilisation des personnes.» A le suivre, au-delà de la délivrance des actes d’état civil, il y a des enjeux stratégiques et mondiaux autour desquels il doit y avoir une prise de conscience très accrue à partir des services d’identification des Gsm et d’identification des autres opérations. « Au-delà de l’état civil, l’ouverture du monde au village planétaire nous impose la transparence dans la circulation des biens et des personnes; ce qui nous permet d’assurer une marche transparente et responsable vers le développement », a-t-il laissé entendre. Selon Régis Alban Madja, Conseiller technique chargé du suivi des réformes institutionnelles au ministère de la Justice, le ministère a répondu à l’invitation de ce colloque au regard de l’intérêt national. Pour le Dr Mathieu Dehoumon, Secrétaire scientifique de la Chaire Unesco des Droits de la personne humaine et de la démocratie, communicateur pour la circonstance, il est nécessaire de s’intéresser à ce sujet qui parfois semble être l’apanage des acteurs politiques alors qu’il y a des questions d’ordre juridique qui se posent.
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