Les sept Directions départementales des affaires sociales et de la microfinance (Ddasm) et les 33 Centres de promotion sociale du sud et du centre du Bénin se sont réunis à la direction départementale de la santé du Zou, sise à Abomey, le mardi 06 février 2024. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de l’atelier bilan et de planification des activités 2024 des structures bénéficiant de l’accompagnement du Programme d’appui à l’égalité du genre phase 1 (Paeg1). Présidé par le Secrétaire général du ministère, l’atelier prend fin ce jeudi 8 février 2024.
La première année de mise en œuvre des interventions du Programme d’appui à l’égalité du genre phase 1 (Paeg1) sur le terrain est au cœur de cette rencontre. Durant leur séjour sur la terre des Houégbadjavi, les acteurs et les responsables des différentes structures impliqués vont passer au peigne fin les activités menées au cours des douze premiers mois. Ils vont ensuite décortiquer et analyser les difficultés rencontrées puis formuler des recommandations pertinentes susceptibles d’apporter des solutions appropriées aux problèmes évoqués. Au cours de cet exercice, chaque Cps et Ddasm aura à présenter le niveau de réalisation atteint, les principaux résultats obtenus, les difficultés auxquelles il est confronté et les solutions suggérées sans occulter les bonnes pratiques capitalisées. La deuxième partie sera consacrée à l’étude des plans de travail annuel (Pta) de l’année en cours. L’objectif, selon Luc Tokpo, est de conduire le Paeg1 avec célérité au regard de sa spécificité. « Le Paeg1 accompagne le gouvernement dans sa vision de développement », a rappelé Blandine Codjia Agossou, représentante de la Coopération Suisse, partenaire financier du programme. « Il se veut une complémentarité d’actions », a-t-elle ajouté en invitant les acteurs à travailler pour maximiser le peu de ressources mises à disposition. Sakinatou Gamabari Imorou, épouse Adégoutè, la Ddasm Zou a, pour sa part, plaidé en faveur de l’augmentation des ressources « parce que nous avons des défis à relever sur le terrain en termes de promotion, de prise en charge des victimes et des survivantes des Violences basées sur le genre (Vbg) et d’organisation des cadres de concertation. Un seul cadre de concertation n’est plus suffisant pour débattre des questions des Vbg qui deviennent de plus en plus préoccupantes notamment dans le Zou », a-t-elle mentionné. Après avoir relevé les impacts significatifs du Paeg1 sur le terrain, le secrétaire général du Masm, Gérard Kpatindé, a pris conscience des difficultés rencontrées par les acteurs lors de cette première année. Pour qu’elles soient aplanies, il a exhorté les acteurs à une participation active d’où découleront des réflexions constructives, consensuelles et inclusives.
Zéphirin Toasségnitché
(Br / Zou-Collines)