Les travaux de la réunion d’évaluation et de renforcement des capacités des points focaux des Etats membres de l’Union africaine sur la gouvernance des migrations ont pris fin le mercredi 10 juillet 2024 à Cotonou par l’adoption du plan d’action et d’une série de recommandations qui seront soumises aux instances supérieures de l’Union africaine (Ua), lesquelles en feront un document de travail pour parvenir à une position africaine commune sur la question de la migration.
Les recommandations de la réunion de Cotonou, dont les travaux avaient commencé lundi dernier en présence de la directrice générale des Affaires consulaires et des Béninois de l’extérieur (Dgacbe) Myrina Amoussaga Adam Bongle, sont l’œuvre des points focaux venus des Etats membres de l’Union africaine. La cérémonie qui consacre la clôture des travaux a été marquée par plusieurs interventions dont celle de Myrina Amoussaga Adam Bongle, directrice générale des Affaires consulaires et des Béninois de l’extérieur (Dgacbe). Elle se dit satisfaite de ces trois jours de travaux pendant lesquels les points focaux ont passé en revue la politique commune africaine sur la migration et le développement. Ils ont également identifié et examiné ses lacunes. Pendant les travaux, les participants ont procédé à son actualisation au regard des réalités actuelles et des contraintes de divers ordres auxquels font face les pays africains en la matière. Il devient alors important pour ces Etats, d’harmoniser leurs approches de la gouvernance des migrations et à définir les bases de la position commune sur la migration de développement afin de la rendre plus réaliste, pragmatique et efficace. « En substance, il est possible de retenir aux termes de cette rencontre que cette nouvelle position est structurée autour de huit (08) thématiques et neuf (09) questions transversales assorties d’une stratégie de mise en œuvre », a laissé entendre Myrina Amoussaga Adam Bongle directrice générale des Affaires consulaires et des Béninois de l’extérieur, avant d’ajouter qu’elle nourrit l’espoir que les instances appropriées de l’Union africaine procéderont dans les prochains mois à la validation suivant les procédures appropriées. Elle pourra ainsi servir d’orientation à la prise de décision sur la question de la gouvernance des migrations en Afrique. Par ailleurs, il est préconisé à l’Afrique de se doter d’un cadre stratégique devant définir les lignes directrices d’une gestion efficace de la migration.
Le Bénin se met au pas
A en croire la directrice générale des affaires consulaires et des Béninois de l’extérieur, le gouvernement du président Talon est un gouvernement avant-gardiste, car il n’a pas attendu de découvrir que les Béninois font de la migration irrégulière pour adresser des politiques de retour des compétences béninoises. Déjà, il est à noter qu’il y a une harmonisation des vues. « Des discussions continueront pour améliorer le rapport final et les recommandations » rassure Myrina Amoussaga Adam Bongle. Les regards sont tournés vers la prochaine rencontre qui se tiendra dans la capitale ghanéenne.
Sergino Lokossou