La Banque centrale européenne (BCE) a présenté ce mercredi 18 mars un plan d’urgence de 750 milliards d’euros pour tenter de contenir les répercussions sur l’économie de la pandémie de coronavirus
Première bourse à réagir au plan de la BCE, la place de Tokyo a ouvert ce jeudi 19 mars en hausse de 2 %. Et les prix du pétrole en Asie ont nettement grimpé. Le « programme de rachat d’urgence face à la pandémie » via des rachats de dette publique et privée pour 750 milliards d’euros sera réalisé d’ici à la fin de l’année, a précisé l’institution dans un communiqué publié à l’issue d’une réunion téléphonique du conseil des gouverneurs.
Ce soutien doit contribuer à relancer un système économique grippé, où de nombreuses sociétés sont obligées de suspendre leur activité face au virus et où certaines vont se retrouver bientôt menacées de faillite.
À titre de comparaison, de mars 2015 à décembre 2018, face aux risques de déflation, la BCE avait acheté des titres tous les mois sur les marchés financiers pour un total final de 2 600 milliards d’euros pour soutenir la zone euro. Son « QE » (« quantitative easing » ou « assouplissement quantitatif ») avait navigué à un rythme porté jusqu’à 80 milliards d’euros par mois.