Le mois de novembre étant reconnu pour mettre la lumière sur le rôle crucial que jouent les entrepreneurs dans le développement économique et social, le Bénin, à travers l’Agence de développement des petites et moyennes entreprises (Adpme), organise à Cotonou, sa 1ère édition du « Mois de l’entrepreneuriat » (Meb). Les hostilités de la célébration ont été lancées hier, mardi 05 novembre 2024, sous la présidence de Laurent Gangbès, directeur de l’Adpme.
Le Meb24 qui vise à célébrer les entrepreneurs béninois, s’inscrit dans une démarche de promotion de la culture entrepreneuriale pour encourager plus de jeunes et de femmes à se lancer dans l’entrepreneuriat. Il se veut soutenir et valoriser les entrepreneurs locaux en fournissant des opportunités de réseautage, de formation et de mentorat pour aider les entrepreneurs à développer leurs projets. C’est aussi un tremplin pour renforcer l’écosystème entrepreneurial afin de faciliter la collaboration entre les acteurs du domaine, les investisseurs, les décideurs publics et les partenaires techniques. Ceci, pour créer un environnement propice au développement des entreprises. Le Mois de l’entrepreneuriat vise essentiellement à sensibiliser à l’impact potentiel, mettant en avant l’importance de l’entrepreneuriat dans la réduction du chômage et l’augmentation des revenus, notamment dans les secteurs à fort potentiel tels que l’agriculture, les technologies numériques, et les énergies renouvelables. Cette initiative de l’Adpme facilite l’accès aux ressources. Il s’agit de connecter les entrepreneurs avec la bonne information, des sources de financement, de formation et de ressources techniques pour améliorer la viabilité et la pérennité de leurs entreprises. Encourager les jeunes entreprises à investir dans le conseil spécialisé auprès de structures d’accompagnement professionnelles. A en croire Laurent Gangbès, l’objectif du Meb24 est de mettre en lumière et de valoriser le rôle fondamental joué par l’entrepreneuriat dans le développement économique de notre pays. « Depuis 2016, notre pays est engagé dans un vaste réforme, et notamment, est engagé dans la transformation structurelle de notre économie ; transformation structurelle qui doit pouvoir permettre à notre pays de passer d’un modèle de développement basé essentiellement sur le commerce à un modèle de développement beaucoup plus mixte avec bien évidement du commerce, mais également beaucoup d’industries. Nous devons veiller à faire en sorte que les initiatives entrepreneuriales qui devraient normalement se développer grâce au développement de notre industrie, puissent permettre à notre pays, de donner à nos jeunes talents, l’envie de développer leur entreprise pour pouvoir trouver dans leur pays, l’ensemble des aides dont ils ont besoin pour développer leurs activités. L’organisation du Meb s’inscrit dans cette dynamique », a expliqué Laurent Gangbès.
Karol B. Sékou (Coll)