L’assainissement et l’embellissement des grandes villes doit s’arrimer de certaines pratiques responsables qui accompagnent cette dynamique du gouvernement. Mais force est de constater que certains citoyens continuent de ramer à contre courant, sabotant du coup les efforts entrepris. C’est le cas de ceux qui s’obstinent, en dépit de nombreux avertissements, à apposer de facon désordonnée, des affiches dans les Communes du Grand Nokoué. Les auteurs ont 8 jours pour s’exécuter.
Au chapitre des communications dont a connu le Conseil des ministres du mercredi 6 novembre 2024, figure le rappel de interdiction des affichages publicitaires anarchiques dans les villes de Cotonou, Abomey-Calavi, Sèmè Podji, Ouidah et Porto-Novo qui ne sont autre que les Communes du Grand Nokoué. A en croire le compte rendu du Conseil, l’affichage des contenus à caractère publicitaire sur les monuments, les mâts de lampadaires servant d’éclairage public, les poteaux électriques et de télécommunication, les équipements publics concernant la circulation routière, maritime, fluviale ou aérienne et tous autres supports non agréés, prend de l’ampleur malgré leur interdiction dans ces Communes. En effet, par décret nº2023-453 du 13 septembre 2023 portant réglementation de l’affichage publicitaire dans les Communes du Grand Nokoué, il est formellement interdit aux citoyens d’apposer des affiches n’importe où et n’importe comment dans les Communes précitées. Malgré l’existence de ce texte et du communiqué du ministre du Cadre de vie invitant les auteurs des affichages à se conformer à la nouvelle réglementation, certains individus mal intentionnés poursuivent leur sale besogne. Toutes choses qui ne sauraient être tolérées dans une République sérieuse. Dans sa livraison n°6934 du jeudi 3 octobre 2024, le journal « Le Matinal », avait alerté sur cette situation qui est de nature à annihiler les efforts de l’Exécutif. Dans sa publication, le journal avait invité les autorités à prendre leurs responsabilités en faisant appliquer les dispositions du décret n° 2023 – 453 du 13 septembre 2023 dont l’article 2 interdit les affichages publicitaires sur les monuments naturels, les mâts de lampadaires servant à l’éclairage public, les poteaux électriques et de télécommunication, les équipements publics concernant la circulation routière, maritime, fluviale ou aérienne, tous autres supports non agréés. Une alerte qui visiblement n’est pas tombée dans des oreilles de sourds au regard du compte rendu du Conseil des ministre du 6 novembre 2024. Vivement que les services compétents de l’Etat appliquent les mesures répressives appropriées afin que les contrevenants subissent les rigueurs de la loi.
Gabin Goubiyi