Dr Mathias Morouba, président de l’Autorité nationale des élections de la République centrafricaine, est le nouveau président du Réseau des compétences électorales francophones (Recef). Il a été élu ce vendredi 25 octobre 2024 à l’issue de l’Assemblée générale du Recef, qui s’est tenue dans le cadre du séminaire international d’échanges sur la désinformation au cours des processus électoraux à Cotonou.
Le Réseau des compétences électorales francophones (Recef), change de main. Il sera dirigé pour les deux prochaines années par Dr Mathias Morouba, président de l’Autorité nationale des élections de la République centrafricaine. Il a été élu ce vendredi 25 octobre 2024, par ses pairs du Recef, à l’issue d’une assemblée générale à Cotonou. Mais avant son élection, l’Assemblée générale a permis de passer en revue le bilan des activités du réseau tout au long de l’année 2023 et de fixer les orientations pour l’année à venir. « Ce matin, nous avons pu passer en revue le bilan des activités du réseau tout au long de l’année 2023. Nous avons fixé les orientations pour l’année à venir. Cela a été l’occasion également d’élire un nouveau président qui va commencer un nouveau mandat pour deux ans. Évidemment, le Recef va poursuivre ses activités d’échange d’expérience. Il s’agit de permettre aux institutions électorales membres de pouvoir échanger leurs expériences à travers des missions d’études que nous faisons lorsqu’il y a des élections dans les différents pays et aussi permettre qu’en bilatéral, des institutions électorales membres puissent se retrouver autour d’intérêts communs pour partager leurs expériences. Nous nous projetons également pour l’organisation encore du séminaire électoral l’année à venir », a expliqué le président sortant du Recef Elysé Ouédraogo.
Un mandat placé sous le signe du service
A l’issue de son élection, le nouveau président du Recef, Dr Mathias Morouba, s’est confié à la presse. Selon ses dires, il entend placer son mandat sous le signe du service. « Nous venons au service. Nous sommes au service de la Francophonie et notamment des différents membres de notre organisation. Nous sommes venus poursuivre les engagements et c’est une continuité dans le service qui a déjà été fait par nos collègues et donc notre mission aujourd’hui, c’est de faire en sorte que le dynamisme qui a été à l’origine puisse être amélioré pour permettre aux uns et aux autres de se sentir véritablement membre d’une grande famille de la Francophonie et des compétences en matière d’élections dans notre zone de la francophonie », a-t-il déclaré.
Léonce Adjévi