Les crédits alloués au ministère du Travail et de la fonction publique pour la gestion 2025, s’élèvent à 7.995.442.006 de FCfa répartis en dépenses ordinaires à 7.695.442.006 de FCfa et dépenses en capital estimées à 300.000.000 de FCfa. Il s’agit d’un budget qui a connu une augmentation de 4,07% par rapport à celui de 2024 qui est de 7.682.736.688 de FCfa; une augmentation qui s’explique par les charges de personnel mis à la disposition du ministère. Adidjatou Mathys a apporté des clarifications aux députés en commission, le lundi 18 novembre 2024 au Parlement.
Le portefeuille actif du ministère du travail et de la fonction publique pour le triennal 2025-2027 comporte quatre grands projets à savoir le Programme de renforcement des capacités du ministère qui vise la construction et l’équipement des directions départementales. Il est financé pour 100 millions de FCfa au titre de l’année 2025 sur le budget national et s’achève à la fin de l’année. Il y a le projet d’appui à la réforme et à la modernisation de l’administration publique (Parmap) qui vise la modernisation de l’administration publique béninoise. Il est cofinancé par le Pnud et la phase 2 en cours de réalisation. « Toutefois, la contrepartie nationale de 27 millions de FCfa est prévue. Il y a ensuite le Projet d’appui à la restructuration et à la modernisation de la fonction publique (Parmfp) dont l’objet général est de réformer et de moderniser la fonction publique à travers la mise en place du nouveau modèle de prestation de services publics. Il est financé pour 73 millions FCfa au titre de l’année 2025 sur le budget national. Enfin, il y a le projet d’appui à la modernisation de la gestion des ressources humaines de l’Etat (Pamgrhe) qui vise à optimiser des ressources humaines de l’Etat. Il est financé pour 100 millions au titre de l’année 2025 sur le budget national. Le budget, gestion 2025 du ministère du Travail et de la fonction publique s’inscrit dans la dynamique de l’utilisation rationnelle des fonds publics. Il vise la réalisation des objectifs d’une croissance économique accélérée et de lutte contre la pauvreté en général et la construction d’une administration de développement en particulier…», informent des sources proches de la commission des finances.
J. Y. M.
(Br Ouémé-Plateau)