En prélude aux échéances électorales du 08 janvier 2023, le député Charles Omer Avalla et sa base, se préparent activement. C’est ainsi qu’il est allé dans la matinée du samedi 12 novembre 2022, à la rencontre des cellules des sept villages de l’arrondissement de Djèrègbé pour doper leur moral et les rassurer. C’était à la salle des fêtes Fifonsi à Djèrègbé.
Le député Charles Omer Avalla, et le chef de village Djrègbé, Prince Marie Agbodjan, candidats en lice pour les législatives prochaines ont remobilisé leur base, pour la rendre prête pour le combat du 8 janvier prochain en vue de ratisser large. Pour Djogué Dénis, le chef d’arrondissement de Djèrègbé, aucun parti n’est sans problème. « Le reste, je nous invite à prendre de la hauteur car le travail nous appelle », a-t-il déclaré. Prince Marie Agbodjan, comme à ses habitudes, a précisé que les choix politiques effectués sont ceux que Dieu a voulus. « Quel que soit ce qui dérangerait les uns et les autres à opter pour ce choix, je vous prie d’enterrer tout cela pour l’évolution du parti », a-t-il laissé entendre. L’élu de la huitième législature, quant à lui, après avoir pris note des vrais soucis des mandants, a su apporter certains éclaircissements. « Notre bataille depuis quelques années, n’est pas seulement pour le bien-être personnel. Cette 8è législature à laquelle j’appartiens est celle qui a œuvré pour l’alternance. Ceci voudra dire que désormais, nous avons fait place aux jeunes et à d’autres désireux. Au passage, mon positionnement, c’est le fruit d’une confiance placée à Sèmè-Podji et c’est le moment de dire mes gratitudes au Sgn le ministre Abdoulaye Bio Tchané, à la ministre Adidjatou Mathys et au Conseil communal de Sèmè-Podji », a indiqué Charles Omer Avalla. Quant aux reproches qui lui ont été faits, le député a apporté plus d’éclaircissements. « Loin de justifier notre faute envers vous, comprenez que nous sommes dans une lutte. Les deux années passées à l’Assemblée nationale m’ont fait acquérir l’expérience. Je voudrais vous savoir désormais très nombreux pour la lutte commune. Toutes vos doléances entrant dans le cadre du développement sont enregistrées. Si vos attentes n’ont pas été comblées, c’est parce que les choses telles qu’elles se faisaient, ont connu une modification à cause des réformes. Mais ce n’est que partie remise. Les jours suivants nous édifieront davantage », a-t-il conclu.
Martial Agoli-Agbo (Br Ouémé-Plateau)