Réuni le mardi 26 septembre 2023 sous la présidence du chef de l’Etat, le Conseil des ministres, a marqué son accord pour le recrutement et la formation de 95 gardes forestiers, 5 contrôleurs et 5 conservateurs des eaux, forêts et chasse au titre de l’année 2023, soit un total de 105 agents.
Depuis 3 ans et par vagues successives, le gouvernement Talon s’emploie à consolider les ressources humaines au profit des eaux, forêts et chasse. Au regard des missions assignées à la Direction générale des eaux, forêts et chasse, il importe de renforcer le personnel qui y est déployé. Le Bénin se doit de préserver ses ressources forestières tout en honorant ses engagements internationaux surtout dans un contexte de changements climatiques et de transition écologique. Déjà au titre de l’année 2022, le gouvernement avait autorisé le recrutement de 100 gardes forestiers et avant ça, en 2020, il avait été procédé au recrutement de 100 gardes forestiers. C’est donc la 3ème vague de recrutement qui s’annonce. A l’issue du Conseil des ministres du mardi 26 septembre 2023, le gouvernement a décidé de recruter et de faire former 105 dans le secteur à raison de 95 gardes forestiers, 5 contrôleurs et 5 conservateurs des eaux forêts et chasse au titre de l’année 2023. Cette initiative se justifie par l’ambition et l’engagement du gouvernement de combler progressivement le gap, renforcer les capacités opérationnelles de ce corps à travers le renforcement de son effectif. Il est malheureusement constaté un déficit persistant des gardes forestiers, et d’autres corps des eaux, forêts et chasse au Bénin en dépit des efforts que consent le gouvernement à travers les deux précédents recrutements. A titre illustratif, les départs à la retraite qui interviennent chaque année et la nécessité de préserver les ressources forestières du pays. D’où le souci constant de procéder à un renforcement des effectifs des corps de ces fonctionnaires. Même si les recrutements effectués en 2020 et 2022 ont permis de réduire le déficit qui s’observait, notamment en ce qui concerne le corps des gardes forestiers, les effectifs de cette corporation sont en deçà des ratios recommandés pour assumer convenablement l’étendue des missions à elle assignées dans le contexte actuel d’enjeux sécuritaire et de résilience aux changements climatiques. Ce sens de planification et d’anticipation du gouvernement est donc à saluer. Ce sont de nouvelles opportunités aux Béninois en chômage et aux jeunes diplômés sans emploi qui ont les qualifications requises pour intégrer ces corps de métiers.
Léonce Adjévi