Le Tableau du social présenté par le gouvernement du Nouveau départ affiche des réalisations dont les effets positifs suscitent de la part des Béninois des encouragements nourris. De la protection des femmes aux malades mentaux en passant par les personnes handicapées et de troisième âge, les actions posées par le régime de Cotonou portent la marque d’une bonne rupture avec les pratiques anciennes.
Les personnes du troisième âge ne sont pas marginalisées sous le gouvernement de Patrice Talon. Déjà dans l’approche adoptée, elles sont distinguées des personnes handicapées. Les personnes du troisième âge ne sont pas classées dans la catégorie des personnes handicapées. Il y en a quatre mille (4000) environ qui ont bénéficié de consultation gratuite ; six cent (600) d’entre eux qui ont bénéficié aussi des opérations chirurgicales gratuites. « Nous avons des centres qui sont destinés à leur épanouissement (Ciepa) dans plusieurs localités du pays », a expliqué la ministre Véronique Tognifodé à quatre ans du mandat de Patrice Talon. Pour ce nouveau quinquennat début en 2021, les actes à leur égard continuent. Classées dans la classe des cibles privilégiées, des mesures à la hauteur de leur protection sont en exécution. « Nous savons tous que nous allons arriver au troisième âge et c’est l’âge de vulnérabilité. C’est l’âge des grandes maladies. Le Ministère dispose aussi des centres d’intégration et d’épanouissement des personnes âgées (Ciepa) construits pour ces personnes. Outre l’animation, la récréation et des activités ludiques, il y a aussi des programmes qui existent pour le dépistage des maladies du troisième âge que nous menons de concert avec le Ministère de la Santé et souvent avec l’appui de l’Organisation mondiale de la santé », a laissé entendre la ministre des affaires sociales.
La protection de l’enfant au Bénin
Les enfants ne sont pas du reste dans le social du Nouveau départ. En quatre années ils ont fait des efforts louables qui continuent sous le mandat renouvelé. « Nos actions se basent sur la Politique nationale de l’enfant (PNPE) avec un plan d’action bien défini. L’objectif de cette politique, c’est de pouvoir réduire toutes les formes de maltraitance, de violence et d’abus à l’endroit des enfants. Plusieurs actions sont menées aussi bien dans le cadre de la prévention que de la mise en œuvre du plan d’action. Nous apportons notre aide aux parents de triplés et plus, nous avons des centres d’accueil et de protection de l’enfant (Cape) que nous sommes en train de mettre aux normes pour assainir ce milieu. Nous avons suivi et inséré 650 enfants en conflit avec la loi », a-t-elle dit avant de continuer « nous avons eu à recruter et former des familles hôtes ces derniers temps ; mille (1000) enfants en situation difficile ont été insérés dans ces familles. Nous avons eu à mettre en place la Ligne d’assistance aux enfants (Lae) avec le 138, qui est un numéro gratuit permettant de dénoncer les violences exercées sur les enfants et d’activer les différents services pour la résolution des problèmes qui peuvent concerner les enfants dans toutes les localités du pays. »
L’avis de Véronique Tognifodé sur la supposée recrudescence des Vbg
« Pour parler de recrudescence il faudrait qu’on puise comparer des chiffres statistiques et de dire que il y a dix ans on avait tel taux de viol et qu’aujourd’hui ce n’est pas le cas et moi ce que je penserais plutôt parce que nous avons les chiffres. Par contre, des violences qui sont enregistrées au niveau de nos n centres intégrés de prise en charge des survivants de violences les Sipec ce n’est pas forcément la recrudescence puisque la aujourd’hui c’est plus dénoncé. Le tabou est un peu levé avec toutes les actions tout ce que nous menons comme, pas que le gouvernement même les Ong qui sont dans les luttent contre les violences aussi s’activent beaucoup sur le terrain donc c’est un sujet qui est beaucoup plus abordé aujourd’hui et donc il y a plus de dénonciation. Les réseaux sociaux également facilitent la circulation de l’information et c’est très bien parce que c’est tout ça qui va participer à la lutte effective et j’avais une question également sur le secours scolaire, les bourses, les étudiants et au Ministère des affaires sociales il faut dire que nous nous occupons surtout des étudiants qui vivent avec un handicap c’est de ces bourses la que nous nous occupons. Donc peut-être que si il y a d’autres besoin en terme de bourses scolaire, il faut s’adresser aux sectoriel de l’éducation. Mais nous c’est vraiment les cibles spécifiques des personnes qui vivent avec un handicap. Qu’est-ce qui fait parce que a c’est très important en cas de violence en cas de viol pour que les gens sachent les personnes victimes sachent ou aller et quoi faire. Donc nous avons les centres de promotion sociales les quatre-vingt-cinq dans chaque commune il y a un centre de promotion sociale ou il y a des assistants sociaux qui accueillent les victimes qui les mettent en confiance qui les écoutent et qui sur la base de l’écoute maintenant peut les orienter en fonction du besoin si il y a besoin médical , si il y a un besoin d’un certificat de réquisition qui est obtenu à la police et ce certificat de réquisition permet aux agents de santé de pouvoir établir le certificat médicaux légal pour l’attester la violence sur le corps et ça ce certificat il est gratuit dans les hôpitaux publics donc faut bien le dire et nous avons trois centres intégrés de prise en charge vraiment holistique des violences , ou il y a l’assistance psychologique juridique sur place il y a même un magistral et tout. Il y en a trois, il y a un qui est à Cotonou et qui est au niveau de Chu-mel maternité lagune et un a Abomey toujours dans l’hôpital Chd-ZOU et un à Parakou au Chd –Borgou. Donc dans ces trois centres il y a la prises en charge totale avec, aussi toutes les étapes maintenant, faut aussi compléter la réponse parce que maintenant nous avons l’institut National de la femme donc dès qu’il y a une violence la partie juridique juridictionnelle en tout cas pour porter plainte pour poursuivre et tout ça la structures est chargée de s’occuper de ça», a-t-elle répondu aux téléspectateurs.
Bienvenue Agbassagan
(Suite dans la prochaine parution)