Réunis le dimanche 10 novembre 2024, des partis politiques de l’opposition ont porté sur les fonts baptismaux un cadre de concertation. Interrogé sur le sujet le vendredi 15 novembre 2024 lors de sa séance d’échanges hebdomadaire avec les hommes des médias, le porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji a salué la création du cadre.
« C’est une bonne chose pour la démocratie et nous les encourageons », c’est la réponse donnée par le secrétaire général adjoint du gouvernement sur la création du cadre de concertation par des partis de l’opposition béninoise. « S’ils sont des partis régulièrement enregistrés et qu’ils décident de se concilier, de se battre ensemble. La démocratie fonctionne et nous les encourageons. Tant qu’ils respectent les lois de la République », a-t-il ajouté. Lors de la création du cadre de concertation, Éric Houndété, Vice-président du parti ‘’Les démocrates’’, avait affirmé que la révision du Code électoral était l’un des combats du cadre. Sur ce sujet, Wilfried Léandre Houngbédji a souligné que « chacun se fixe ses combats. Si le Code électoral est leur combat, c’est leur droit ». Pour lui, le combat du gouvernement à l’heure actuelle, c’est le développement du Bénin, c’est l’amélioration des conditions de vie, d’existence des Béninois et des Béninoises d’aujourd’hui et de demain autant que nous le pouvons.
La révision du Code électoral
Questionné sur une probable révision du Code électoral, le porte-parole du gouvernement a déclaré que le Code, c’est une loi et les lois sont faites pour être appliquées, pour être actualisées et pour être améliorées. « Après, il faut juste que les conditions soient remplies. Donc, le Code électoral, c’est une loi, un jour ou l’autre, qui pourra être révisée » a signalé Wilfried Léandre Houngbédji. De plus, à l’en croire, le Code électoral n’empêche personne d’aller aux élections. « Le code, tel que nous l’avons vu, tel que nous l’avons lu, n’empêche personne d’aller aux élections. Tous ceux qui veulent aller aux élections et qui remplissent les conditions, ils peuvent aller aux élections. Pour clore ce sujet, le secrétaire général adjoint du gouvernement a tenu à rappeler que les partis d’opposition ne devraient pas s’inquiéter des dispositions du Code électoral. Selon lui, ils devraient plutôt se concentrer sur la mobilisation pour atteindre les 20% de suffrages nécessaires dans les 24 circonscriptions électorales, comme il est prévu dans le Code électoral.
P. Z. (Coll)