(Lire le communiqué du procureur de Parakou)
Huit (08) jours, c’est le délai fixé par le Procureur de la République près le Tribunal de première instance de première classe de Parakou, Jacques Fiacre Tokpassi Azalo, aux parents de personnes décédées dont les corps sont placés sous mains de justice et gardés dans les morgues du Centre hospitalier universitaire départemental (Chud) Borgou-Alibori et à l’Hôpital d’instruction des armées (Hia) de Parakou. L’information a été rendue publique dans un communiqué en date du 28 août 2023.
« Le Procureur de la République près le Tribunal de première instance de première classe de Parakou invite les parents de personnes décédées dont les corps sont placés sous mains de justice et gardés dans les morgues du Centre hospitalier universitaire départemental Borgou-Alibori (Chud BA) et à l’Hôpital d’instruction des armées de Parakou (Hia) à venir retirer lesdits corps dans un délai de huit (08) jours à compter de la date du présent communiqué », peut-on lire dans le document. Selon la note, passé ce délai de huit (08) jours, les corps seront purement et simplement inhumés de façon groupée par les services de la Voirie urbaine comme à l’accoutumée dans ces circonstances. Les parents ou proches des personnes décédées ont invités donc invités par le procureur de la République à remplir les formalités nécessaires pour le retrait desdits corps.
Pour rappel, les corps placés sous mains de justice sont les corps ayant fait l’objet de procédures judiciaires. Il s’agit de personnes abattues lors d’opérations policières, de corps non identifiés, ou de personnes dont la mort a paru suspecte aux yeux de la justice.