Les acteurs du karaté béninois se sont retrouvés le samedi 17 septembre 2022 au siège du Centre de Sport « Capital Jeunesse » de Fidjrossè à Cotonou. Loin des tatamis, ils ont échangé sur des notions du karaté-do et l’apport de ce sport dans la vie socio-professionnelle de ses acteurs.
« Comment intégrer les connaissances techniques et mentales du karaté dans la vie socio-professionnelle du pratiquant ? » C’est le thème autour duquel le grand-maître Benjamin k. Soudé s’est entretenu avec la cinquantaine de participants, aussi bien en ligne qu’en présentiel le samedi 17 septembre 2022. Initialement prévu pour durer 2h30min, cette séance d’échanges passionnants a finalement duré 4 heures d’horloge au bonheur des participants très admiratifs des notions abordées par le conférencier. Partant de la présentation du Karaté-Do, le maître conférencier a rappelé les quatre (4) composantes de la maîtrise à savoir le corps, l’énergie, l’espace et le temps. Il n’a pas manqué aussi de rappeler les objectifs visés par la pratique de cet art martial d’origine japonaise en finissant par les valeurs morales prônées par le Karaté-Do. « L’autodiscipline, c’est savoir dire non, je ne vais pas là mais, c’est aussi avoir une hygiène de vie. Le karatéka qui a compris les différentes dimensions, sait se contenter juste de l’essentiel. Mais il faut faire la différence entre ce qui est important et ce qui est essentiel », a-t-il indiqué à l’auditoire.
Une initiative à perpétuer
A sa prise de parole, Zenaye Amoussou, directeur technique nationale de la Fédération béninoise de Karaté-Do (Fbk-Do),a tenu à remercier les participants pour leur sens d’attention et le conférencier pour son sens d’instruction. Comme lui, Rock Quenum, président de la Fbk-Do, a salué la qualité de la séance de partage qu’il promet perpétuer : « Je nous remercie tous autant que nous sommes d’avoir répondu présent à cette séance d’échanges. Elle ne sera pas la dernière, nous allons désormais la mettre dans notre programme annuel pour que les gens puissent en profiter. Mais plus que tout, il faut que chacun retrouve l’usage du kimono. Quand nous nous donnons à l’art, il finit par s’ouvrir à nous». Soulignons que cette conférence-débat qui est à sa première édition est une initiative de la Fbk-Do qui promeut le savoir-vivre, le savoir-faire et le savoir-être dans la famille karatéka béninoise.
Karol Sékou (Coll)