A la Chambre nationale d’agriculture (Cna), le Chef de l’Etat a confié la mission de procéder à la réorganisation des filières anacarde et soja afin d’en faire des filières qui répondent à la politique d’industrialisation actuelle du gouvernement du Bénin. Dans le cadre de cette mission, le Chambre nationale d’agriculture a posé une série d’actions dont elle rendu compte à la presse, vendredi 6 septembre 2024 à son siège à Cotonou.
Le processus de réorganisation des filières anacarde et soja avance à grands pas. C’est du moins ce qui ressort de la sortie médiatique du président de la Chambre nationale d’agriculture Hermann Imali Djetta, vendredi 6 septembre 2024. Face à la presse, le conférencier a d’abord salué la clairvoyance et la confiance placée à la Chambre par le président de la République dans le cadre de la mission de procéder à la réorganisation de ces deux filières, pour la mise en place d’accords-cadres avec les interprofessions de filières soja et anacarde. Après avoir adhéré à la vision du gouvernement qui postule que « la totalité des produits agricoles de rente soient transformés au niveau national, ne serait-ce que la transformation primaire », le président de la Chambre nationale d’agriculture a levé un coin de voile sur l’exécution de la feuille de route élaborée dans le cadre du processus de réorganisation des filières en cause. Entre autres actions menées, il a cité la réalisation d’un dialogue de cadrage et de proposition d’un projet de décision de mise en place d’un comité national d’orientation et d’un comité technique de réorganisation des deux filières ; l’organisation a l’intention des leaders agricoles de la Fenapb, de l’Unapab et de l’Uncps des séances d’information sur des décisions prises au profit de ces deux filières et de pré-sensibilisation en lien avec la feuille de route; la prise d’une note de service portant la mise en place des comités nationaux d’orientation et techniques de réorganisation des filières soja et anacarde; l’organisation d’une retraite de relecture et d’élaboration des documents, je veux parler des textes fondamentaux des coopératives communales et faîtières nationales de producteurs de soja et d’anacarde et du guide de sensibilisation. « À l’heure actuelle, nous sommes satisfaits de ce qu’il existe au niveau national de nouvelles coopératives communales à savoir 45 coopératives communales de producteurs d’anacarde et 63 coopératives communales de producteurs de soja. », s’est-il félicité. Au titre des perspectives, il a annoncé l’organisation dans le mois courant, des assemblées constitutives des nouvelles faîtières nationales des coopératives de producteurs de soja et d’anacarde d’une part et d’autre part des nouvelles interprofessions des deux filières.
Gabin Goubiyi