Le ministre de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche, Gaston Cossi Dossouhoui, a lancé, le vendredi 11 novembre 2022 à Cotonou au Bénin, les travaux de l’atelier bilan de la campagne nationale de transhumance 2021-2022. Rencontre au cours de laquelle les participants sont appelés à faire une évaluation de la campagne écoulée pour aboutir à des propositions d’amélioration pour la campagne 2022-2023.
Objectif « zéro mort » lors de la campagne de transhumance 2022- 2023. Le Ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche le veut et le souhaite de tous les acteurs du secteur. Et pour y arriver, il faudra faire le point de la gestion de la campagne écoulée et entrevoir des ajustements pour l’avenir. C’est dans ce cadre que se tient l’atelier bilan de la campagne de transhumance 2021-2022 au Bénin. Les participants sont appelés à partager le point de la dernière campagne de transhumance avec les acteurs clefs ; apprécier les conditions de départ, de séjour et de replis des éleveurs dans leurs terroirs d’attache; échanger sur les mécanismes opérationnels de délivrance des certificats nationaux de transhumance aux éleveurs qui en font la demande ; échanger sur le fonctionnement des comités de transhumance et leurs contribution à une campagne de transhumance apaisée et recueillir des propositions et jeter les bases des modalités de déroulement de la prochaine campagne. « Je suis relativement soulagé que les pertes en vies humaines, lors de la campagne de transhumance qui s’achève, ont régressé. Mais pour la prochaine campagne, nous voulons avoir zéro mort. En cela, je voudrais saluer l’investissement personnel du chef de mission de surveillance et de sécurisation des espaces de transhumance, Nazaire Hounnonkpe qui, en utilisant les forces de sécurité et les relais sur le terrain, a su gérer convenablement cette campagne. Je voudrais aussi saluer la vision du chef de l’Etat qui a arrêté au meilleur moment la transhumance internationale, parce qu’elle tue vraiment. L’élevage c’est aussi l’économie de notre pays », a déclaré Gaston Cossi Dossouhoui, ministre de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche. Pour Dr Adamou Mama Sambo, Haut commissaire à la sédentarisation des éleveurs, chargé de mission du chef de l’Etat, le président de la République est en train de tracer le chemin pour mettre fin à ce fléau. « Le chef de l’Etat a mis au centre de son deuxième mandat, la promotion des productions animales et surtout le recentrage de notre activité pastorale. C’est en nous mettant ensemble, éleveurs, agriculteurs, les services de l’État, tous les acteurs du monde rural, que nous allons éloigner de nous ce spectre d’insécurité qui plane sur nos têtes », a-t-il confié.
Ont participé à cet atelier, entre autres, les directeurs départementaux de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, les préfets, le Haut commissaire à la sédentarisation, chargé de mission du président de la République, les représentants de l’Association nationale des organisations professionnelles d’éleveurs de ruminants (Anoper), le Chef de mission de surveillance et de sécurisation des espaces de transhumance, des cadres des ministères de l’intérieur, de la décentralisation, du cadre de vie, de la justice et des finances.
Source : gouv.bj