1800 jeunes filles ont planché dans les 12 départements du Bénin à travers la première compétition d’athlétisme entrant dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Sport au féminin ». A travers cette aubaine offerte par la Fédération béninoise d’athlétisme (Fba) sous financement de l’ambassade de France à travers le Fonds de solidarité pour les projets innovants (Fspi), les jeunes athlètes ont démontré leurs talents. C’était du samedi 19 au dimanche 20 novembre 2022.
ils sont au total 1800 jeunes filles à plancher dans les 12 départements du Bénin à travers la première compétition d’athlétisme entrant dans le cadre de la mise en œuvre du projet « Sport au féminin ». «Vraiment, nous ne pouvons qu’encourager un tel projet parce que ce que nous avons vu est tout simplement formidable», a félicité Achille Gbaguidi, membre de la direction technique de la Fba. Avec des attitudes et des techniques spectaculaires, les jeunes filles, espoirs de l’athlétisme féminin béninois, ont sidéré le public sportif ayant fait le déplacement du stade de l’Amitié Général Mathieu Kérékou qui a accueilli les établissements d’enseignements de Cotonou. « On a vu des filles qui, à l’état naturel, ont déjà tout ce qu’il faut pour devenir des championnes. Si sur trois mois, on peut avoir des compétitions du genre à chaque fois, ça va booster leurs aptitudes. Je suis sûr que d’ici Dakar 2026, nous aurons des filles vraiment formidables. S’il y a vraiment du suivi sur ce projet, le Bénin va s’en sortir gagnant », a fait remarquer Achille Gbaguidi. D’ailleurs, ce dernier salue les entraîneuses formées dans le cadre de ce projet, puisque ce sont elles qui ont détecté et formé sur le terrain, ces jeunes talents prometteurs d’un avenir radieux pour l’athlétisme béninois. Elles se réjouissent déjà de voir performer ces jeunes filles. Témoin de la performance de ces jeunes filles, Achille Aïhou, point focal du projet Fspi au niveau de la Fédération béninoise d’athlétisme, a félicité l’engagement des acteurs contribuant à la réussite de cette compétition. « Je remercie le ministre des Enseignements secondaire, technique et de la formation et professionnelle et ses cadres qui, au dernier moment, nous ont accompagné en instruisant leurs directeurs départementaux aux fins que les lycées et collèges puissent participer convenablement à cette compétition. L’autre partie prenante qu’il faut remercier, c’est le ministère des sports qui, dans sa politique, a pu nous décrocher ce contrat avec l’ambassade de France pour nous permettre de mobiliser les ressources pour un projet du genre au profit des femmes», a-t-il reconnu.
Une compétition annonçant la 2ème phase du projet
La mise en œuvre du projet « Sport au féminin » assure une certaine chronologie dans la logique de la formation des athlètes à la base. D’abord, c’est le maillon important de cette chaîne de production que sont les encadreurs qui ont été formés. Ces derniers sont alors sur le terrain pour aller dénicher les talents. « C’est la deuxième étape du projet. La première était la formation des entraîneuses, juges et cadres. La deuxième est la compétition même sur douze sites dans les douze départements du pays. Ce projet nous amène à la base pour aller chercher les talents. C’est un cadre d’expression des talents. Avec ce projet, étape par étape, nous allons avoir des talents capables de défendre et de révéler notre pays comme l’a voulu le Président Patrice Talon», a expliqué Achille Aïhou. C’est la fondamentale raison pour laquelle, il se réjouit de constater la bonne qualité du travail qui se fait sur toute l’étendue du territoire national. « Quand on voit sur le terrain, les résultats des enfants, quand on voit la prestation des juges, on ne peut que se réjouir de penser à la formation des cadres, parce que sans ressource humaine de qualité, il n’est pas concevable de développer un secteur. Et dans le cadre du sport, voilà les grands acteurs, les entraîneurs, les juges et les administratifs. Chacun a joué son rôle dans la compétition et c’est en travaillant que les gens vont avoir l’expérience et rien ne vaut cette dernière », s’est réjoui le point focal du présent projet.
Karol Sékou (Coll)