Le stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan en Côte d’Ivoire a vibré au rythme de l’athlétisme courant le week-end écoulé. C’est à la faveur de la 2ème édition du championnat des cinq nations d’athlétisme. Dans une compétition dominée par le Burkina Faso, les athlètes béninois ont offert un spectacle époustouflant sous les regards d’un public enthousiaste.
Au bout des efforts, les représentants béninois se réconfortent avec 15 médailles, dont 4 médailles en or remportées par Romaine Godonou au lancer de javelot dans la catégorie U18 dames, Hakilou Mama, championne au lancer de javelot U20 hommes, Agnès Lokonon au 5 000 mètres U20 dames et Yannick Yato au 5 000 mètres U 20 hommes. Il s’agit d’une grosse performance réalisée en une seule journée de compétition par la délégation béninoise. À en croire Agnès Lokonon, cela témoigne de la ténacité et du talent du Bénin. « Je suis contente pour l’équipe parce qu’on a fait une seule journée de compétition et nous avons pu décrocher 4 médailles d’or. Ce n’est pas amusant. Cette année, par exemple, je fais une classe d’examen et c’est un peu difficile pour moi. Je travaille presque tous les jours de la semaine » a-t-elle confié. En effet, dans un grand contexte de doute, les ambassadeurs béninois sur cette 2ème édition des cinq nations d’athlétisme, devraient rejoindre Abidjan le 17 avril dernier pour entrer en compétition à partir du vendredi 19 avril comme toutes les autres nations participantes. C’est finalement dans la journée du vendredi qu’ils ont rejoint la capitale ivoirienne. Conséquence immédiate, le Benin n’a pu compétir pour le compte de la première journée, celle du vendredi. Raison pour laquelle, ils ont eu droit à une seule journée de compétition couronnée par une cagnotte, pas des moindres. De belles leçons sont tirées selon Zéphérin Noukenou, Directeur technique national (Dtn) de la Fédération béninoise d’athlétisme (Fba). « Malheureusement, nous avons compéti en une seule journée sur une compétition qui dure deux (02) journées. Il y a plusieurs épreuves que nous n’avons pas faites, mais ce n’est pas encore une déception en soi. C’est vrai, il y a un petit regret, qui est suffisamment effacé par notre satisfaction à travers les médailles que nous avons remportées et à travers le comportement de nos athlètes sur le terrain » a-t-il apprécié. La prochaine édition de la compétition étant prévue pour 2025, cette 2ème édition, disputée à Abidjan, a été dominée par le Burkina Faso. Les Étalons ont brillé avec éclat, récoltant un total impressionnant de 62 médailles, dont 24 en or. La Côte d’Ivoire, accueillant l’événement, a également laissé sa marque en s’offrant 52 médailles, dont 11 en or, 17 en argent et 24 en bronze. Le Ghana, après un départ prometteur, a dû se contenter de la troisième place au classement général avec 18 médailles, dont 11 en or. C’est donc le Bénin qui finit au pied du podium avec ses 15 médailles dont 4 en or, 07 en argent et 04 en bronze.
Karol B. Sékou (Coll)