Les collectivités Paqui-Hunkanrin et amis ont commémoré, le dimanche 26 mai 2024, les 60 ans de décès de Louis Hunkanrin, premier instituteur dahoméen et ardent défenseur de la liberté et des droits de l’homme. Après une messe d’hommage en sa mémoire, c’est l’espace Ubuntu à Porto-Novo qui a servi de cadre à la conférence de lancement officiel.
Selon le représentant du préfet de l’Ouémé, Jules Houngbo, les morts ne pas morts et il urge de célébrer la bibliothèque vivante de l’éducation. Sans aucun doute, Jules Houngbo a certifié que Louis Hunkanrin demeure un artisan incontestable du quartier Latin de l’Afrique qu’est le Bénin. La préfète, Marie Akpotrossou, par la voix de son représentant, a salué la mémoire de ce grand homme. Dans la même veine, le représentant du président de l’Assemblée nationale, Mathieu Ahouansou, a peint le tableau de l’immensité de la richesse de feu Louis Hunkanrin. Selon lui, on ne peut à jamais oublié les œuvres de ce grand défenseur de la liberté et des droits humains. Le professeur d’histoire, Alexis Adandé a saisi l’occasion pour faire une brillante présentation de la vie et des œuvres inouïes de ce grand homme. De son passage sur les bancs de St Joseph en passant par l’école urbaine centre pour obtenir son diplôme d’instituteur, Louis Hunkanrin a, selon le professeur Adandé, un tempérament de lutteur contre l’injustice. Ce grand précurseur de la liberté de presse affecté à Ouidah, est tombé sur un directeur raciste et coureur de jupon. Son combat visant à ramener à l’ordre ce directeur lui a coûté cher. Mais ce jusqu’auboutiste a su gagner le pari en impactant les différentes parties de l’Afrique de l’Ouest. Vivement que feu Louis Hunkanrin soit également célébré sur sa terre natale de façon pérenne afin qu’il demeure immortel. Selon Igor Agueh, les manifestations prendront fin le 25 novembre 2024, date de naissance de Louis Hunkanrin avec des séries de ses œuvres innombrables.
Martial Agoli-Agbo (Br Ouémé-Plateau)