(Accroître la contribution de la culture et du tourisme au Pib)
Le ministre du Tourisme, de la culture et des arts, Jean-Michel Abimbola, a fait des annonces fortes pour la promotion de la « Destination Bénin ». C’était à l’occasion de la célébration le lundi 10 janvier 2022, à Ouidah, de la fête des religions endogènes.
Après deux (02) années de célébration fort modeste de la fête des religions endogènes, en raison des mesures restrictives imposées par le Covid-19, la communauté béninoise s’est rassemblée pour célébrer hier lundi 10 janvier 2022, la fête du Vodoun. A cette occasion, le ministre du Tourisme, de la culture et des arts, a annoncé des projets structurants pour la promotion de la « Destination Bénin ». Jean-Michel Abimbola a évoqué quelques projets du gouvernement qui mettent en valeur les richesses culturelles et cultuelles du Bénin. Il s’agit d’une dizaine de projets aussi structurants qu’ambitieux contenus dans le Programme d’actions du gouvernement 2021-2026. Ils mettent sur orbite la « Destination Benin ». Le tourisme, faut-il le rappeler, constitue le deuxième secteur d’investissement le plus important avec son attelage « culture et art » qui donne sens à ce projet. Au titre des offres importantes que ce secteur va implémenter, figurent la Route des couvents et le musée Vodoun. Pour le ministre du Tourisme, de la culture et des arts, si l’immersion dans les temples et couvents peut permettre au public, quel qu’il soit, de vivre les cultes, les rituels et l’ambiance caractéristiques de ces lieux sacrés, le musée, lui, offrira aux visiteurs une variété de connaissances sur le sujet avec des images et des représentations des différentes déités à travers une scénographie spécifique. Il explique qu’il s’agira de montrer la complexité de la spiritualité des aïeux, de rendre hommage à la façon dont ils pratiquent leurs religions. « Loin de l’image caricaturale qu’en a donné le cinéma hollywoodien, débarrassé de l’étiquette du satanisme qu’on lui a longtemps collée, le Vodoun s’est affirmé, au fil du temps, comme une source multidimensionnelle de l’altérité africaine. On y découvre une science du savoir, un creuset de tolérance, un ensemble de croyances philosophiques, un savoir-faire artistique », a détaillé Jean-Michel Abimbola. Il avance que c’est une école de la vie qui prône des valeurs fondamentales comme l’amour, l’humanisme, la tolérance, le respect de la nature, demeure encore et heureusement, la vitrine identitaire de la plupart des peuples du Golfe du Bénin en général et de leur diaspora. La célébration des religions endogènes a été marquée par deux temps forts. Il s’agit des allocutions officielles et la parade de dix (10) couvents. Les regards sont désormais tournés vers l’édition 2023.
Odi I. Aïtchédji