Du mercredi 17 au jeudi 18 avril 2024, le palais des gouverneurs a servi de cadre aux travaux de la première session ordinaire du réseau des femmes parlementaires de l’Assemblée parlementaire de la francophonie (Apf). C’est le président de l’Assemblée nationale, Louis Vlavonou, qui a procédé à l’ouverture des travaux en compagnie de la présidente du réseau des femmes parlementaires de l’Apf, Chantal Soucy.
La présidente du comité d’organisation et présidente du Caucus des femmes parlementaires du Bénin, la députée Djamilatou Sabi Mohamed, s’est réjouie du choix porté sur le Bénin pour abriter les assises. Ce choix est selon elle, le signe que la section béninoise joue un rôle important pour l’épanouissement des femmes parlementaires. Lecture identique de la présidente du réseau des femmes parlementaires de l’Apf, Chantal Soucy, pour qui le choix du Bénin n’est pas un fait de hasard, puisque les réformes engagées au Bénin sous le leadership du président Patrice Talon, ont porté leurs fruits relativement à la représentativité des femmes dans la vie politique. Dans son discours d’ouverture des travaux, le président de l’Assemblée nationale, Louis Vlavonou, a loué le dynamisme de la section des femmes parlementaires du Bénin dont les actions se traduisent par leur désir, plusieurs fois manifesté, de participer activement au rayonnement de l’Apf et d’en assurer ainsi la pleine visibilité. « En mentionnant un autre point inscrit à l’ordre du jour de votre session, relatif à la représentativité politique des femmes au Bénin, je voudrais, sans m’étendre sur le sujet qui vous sera certainement présenté dans les détails, dire qu’il s’agit du couronnement d’une lutte tenace et acharnée des femmes leaders béninoises, aussi bien de la société civile que des organisations politiques, matérialisée par la volonté politique des plus hauts dirigeants de la nation, de renforcer et de soutenir une présence de qualité des femmes au sein des instances de prise de décision. » Au cours des deux jours de travaux, plusieurs questions d’intérêt pour l’organisation ont été abordées avec des échanges sur des difficultés auxquelles les membres sont confrontés dans leurs divers pays. Les participantes ont eu l’occasion de confronter leurs idées et expériences autour des questions relatives à la protection des femmes et des filles dans les conflits armés, la lutte contre la traite des personnes, les droits patrimoniaux des femmes etc. A noter que les participantes proviennent de la France, de l’Ontario, du Québec, du Luxembourg, de la Côte d’Ivoire, du Sénégal, de la Belgique et de la Suisse.
Martial Agoli-Agbo (Br Ouémé-Plateau)