Dans le monde du journalisme, certaines figures se démarquent par leur engagement, leur professionnalisme et leur éthique. Maryse Assogbadjo, journaliste au quotidien de service public « La Nation », incarne parfaitement ces valeurs. Son parcours illustre l’affirmation de la femme professionnelle dans les médias, en mettant en avant la neutralité et la rigueur journalistique.
Courte de taille mais grande d’esprit. Ces mots résument la personne de Maryse Assogbadjo, seule femme journaliste au sein de la rédaction du quotidien du service public « La Nation ». Son teint noir d’ébène fait voyager dans l’histoire de la femme africaine. Son regard vif et attentif en dit long sur sa curiosité intellectuelle et son engagement envers son métier. Elle possède une allure rassurante, toujours bien habillée avec un style sobre et soigné, reflétant sa rigueur et son sérieux dans son travail de journaliste. A en croire ses collègues, elle est une femme au charisme naturel qui se démarque par sa prestance et son élégance discrète. «Maryse est battante, courageuse et intelligente. Quand on est un peu proche d’elle, on peut mieux apprécier l’étendue de son charisme. Elle est aussi travailleuse et prend des initiatives. Pour elle, la seule porte qui n’est pas ouverte, c’est celle qu’on a pas tenté d’ouvrir », témoigne Joël Tokponou, un de ses collègues de travail. Sur le plan intellectuel, Maryse est reconnue pour sa profondeur de pensée et sa capacité d’analyse. Elle aborde les sujets avec une grande clarté et objectivité, cherchant toujours à transmettre une information juste et vérifiée. À « La Nation », Maryse Assogbadjo s’est distinguée par sa capacité à traiter les sujets les plus sensibles avec objectivité et impartialité. Sa plume est reconnue pour sa justesse et sa précision soulignant son engagement envers la qualité du contenu qu’elle produit. Elle n’hésite pas à approfondir ses enquêtes, à vérifier les faits et à recueillir les différents points de vue pour offrir à ses lecteurs une information fiable et équilibrée.
Dans un contexte où la désinformation est omniprésente, Maryse Assogbadjo défend ardemment le journalisme d’investigation et la recherche de la vérité. Pour elle, informer c’est aussi éduquer, responsabiliser et permettre aux citoyens de se forger une opinion éclairée. « C’est une femme-homme. Je sais de quoi je parle. Sur le pan professionnel, elle se défend pas mal et est très rigoureuse. Elle aime les sujets de défis qui demandent assez d’effort et qui sortent de l’ordinaire », atteste Alain Alabi, le secrétaire de rédaction de La Nation. Au sein de La Nation, Maryse Assogbadjo est une référence en matière de professionnalisme. Elle inspire le respect de ses collègues et de ses lecteurs par sa manière d’être et d’agir, incarnant les valeurs essentielles du journalisme telles que l’intégrité, la véracité et le sens de l’éthique. Tous les témoins reçus pour apprécier sa personne ne se sont pas contredits. « J’aime en elle l’engagement, la détermination et la combativité. Ce n’est pas le genre de femme à se complaire dans une posture féminine pour fuir certaines tâches. Dans notre métier, beaucoup prétextent de la condition féminine pour s’extirper à certaines obligations, mais il n’en a jamais été le cas. C’est un atout important à relever », relève Josué Fortuné Mêhouénou, journaliste à La Nation. Au-delà de son professionnalisme exemplaire, Maryse Assogbadjo est reconnue pour son savoir-vivre exceptionnel. Sa courtoisie et son respect envers ses interlocuteurs, qu’ils soient collègues, sources ou lecteurs, sont loués. Sa capacité à traiter les sujets sensibles avec sensibilité et empathie renforce sa réputation de journaliste accomplie. « Elle est endurante par rapport aux difficultés et rien ne l’effraie et n’émousse pas son ardeur quand il s’agit du traitement d’un sujet », fait savoir Alain Allabi, un de ses supérieurs hiérarchiques. « Je dois dire aussi qu’elle ne se sent pas moins journaliste que n’importe quelle autre consœur parce qu’elle officie à la presse écrite. Bien au contraire, elle y voit un atout qu’elle exploite à sa guise », renchérit Josué Mêhouénou.
Une passion nourrie par la détermination et le travail
Maryse Assogbadjo a fait ses premiers pas dans le journalisme avec détermination et passion. Son désir d’informer, de dénoncer les injustices et de donner la parole aux sans-voix l’a guidé depuis ses débuts. Elle a suivi une formation solide, acquérant les compétences nécessaires pour exceller dans son domaine. Son parcours reflète une passion indéfectible pour l’information juste et équilibrée. Son engagement envers la neutralité est une marque de fabrique, se manifestant par un traitement équitable et impartial des sujets, sans parti pris ni influence extérieure. Son approche éditoriale est guidée par l’éthique et la rigueur, assurant à ses lecteurs une information fiable et vérifiée. C’est une passion qui a été nourrie par la détermination et le travail. « J’ai commencé le journalisme dans la foulée de mes stages académiques après la première année de formation à l’Institut supérieur des métiers de l’audiovisuelle. Depuis le cours primaire, j’avais cette passion. Par la force des choses, j’ai pu trouver un parent qui m’a soutenu et aidé à suivre cette voie. J’ai demandé donc un stage juste après ma licence au journal de service public qui me l’a été accordé. J’ai commencé relativement tôt dans la foulée des 25 ans », raconte-t-elle. Rêvant prospérer dans le domaine de l’audiovisuel, le destin lui a tracé un autre chemin qu’elle a suivi sans répit. « Je dois dire d’entrée que je ne visais pas forcément la presse écrite puisque ma formation de base même en journalisme est orientée en journalisme audiovisuel. Mais dans la vie parfois, on va vers là où le vent nous amène pourvu que ça soit une bonne direction qui nous conduit au bon port puisque je ne m’imaginais même pas en presse écrite. Arrivée à « La Nation », j’ai appris ce qu’est la presse écrite et je continue d’apprendre malgré mes 10 ans d’ancienneté », a-t-elle poursuivi. Elle a su s’accrocher à sa passion : se cultiver et aimer son métier. C’est aussi ce qu’elle va conseiller aux jeunes filles qui aspirent à faire carrière dans le journalisme. « Le journalisme est un tout. Elles ont beaucoup à faire en renforçant leurs capacités et leurs compétences ».
Les obstacles
Dans le domaine du journalisme, les femmes font face à une série de défis uniques en raison de leur genre. Que ce soit dans les salles de rédaction, sur le terrain ou dans les studios, elles doivent souvent surmonter des obstacles pour réussir dans un environnement largement dominé par les hommes. L’un des principaux défis auxquels les femmes journalistes sont confrontées est le sexisme. Elles peuvent être victimes de discrimination, de harcèlement ou de préjugés basés sur leur genre. Mais ce n’est pas le cas de Maryse Assogbajo. Elle fait de tous ces obstacles, un pont pour son évolution, son épanouissement professionnel et prône l’amour du prochain. « Je suis dans un environnement typiquement masculin. Je m’y plais bien avec les hommes parce qu’ils m’ont acceptée dans une grande chaleur d’amour ». Un autre défi majeur pour les femmes journalistes est l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle. Comme de nombreuses professions, le journalisme exige souvent des horaires irréguliers et des délais serrés. Ce qui peut s’avérer difficile pour les femmes, c’est comment concilier leur carrière avec leurs responsabilités familiales. Malgré ces défis, Maryse réussit à surmonter les obstacles et à exceller dans son métier. « En presse écrite surtout, l’essentiel du travail se fait la nuit. Si vous n’êtes pas femme forte, vous n’allez pas pouvoir tenir. Car c’est au moment où la famille a besoin de vous que vous travaillez. Mais il faut avoir la tête sur les épaules pour y rester, raison pour laquelle, le nombre de femme en presse écrite est restreint comparativement au secteur de l’audiovisuel. Je fais mienne cette difficulté puisque je travaille au même titre que les hommes », confie-t-elle. Maryse Assogbadjo incarne les valeurs essentielles du journalisme : l’intégrité, la neutralité et le professionnalisme. En tant que seule journaliste femme à « La Nation », elle est un exemple inspirant pour les futures générations de journalistes, témoignant que l’excellence dans ce métier n’a pas de genre.
Estelle Vodounnou (Coll)