Du 8 au 10 juillet 2024, se tient à Cotonou, la réunion d’évaluation et de renforcement des capacités des points focaux des Etats membres de l’Union africaine sur la gouvernance des migrations. C’est la directrice générale des Affaires consulaires et des Béninois de l’extérieur (Dgacbe) Myrina Amoussaga Adam Bongle, qui a ouvert les travaux en présence de plusieurs représentations venues des différents pays membres de l’Union africaine. Au menu des travaux, l’examen et la validation des outils méthodologiques conformément aux normes internationales.
La cérémonie qui consacre l’ouverture des travaux a été marquée par plusieurs interventions. Ouvrant le bal des allocutions, Myrina Amoussaga Adam Bongle, directrice générale des Affaires consulaires et des Béninois de l’extérieur (Dgacbe), s’est réjouie de ce que le Bénin accueille une rencontre réunissant les acteurs intervenant dans le domaine de la migration au niveau régional. Une rencontre qui permettra de procéder à l’évaluation et au renforcement des capacités des points focaux sur la gouvernance des migrations. Selon la cheffe de délégation de la commission de l’Union africaine, Angela Martins, les travaux visent le renforcement des capacités des experts venus des Etats membres de l’Union africaine afin de disposer des données de qualité relatives aux statistiques de migration. Il faudra, souligne-t-elle, adopter une politique adéquate dans la gestion des flux migratoires lorsqu’on sait que 15 millions de personnes chaque année migrent vers plusieurs pays sans un minimum de protection sociale et de sécurité. Il sera donc question, dira la directrice générale des Affaires consulaires et des Béninois de l’extérieur, d’évaluer et de comparer le niveau de mise en œuvre des principaux cadres politiques et juridiques sur les migrations aux niveaux national et régional, d’en mesurer les progrès et d’identifier les défis à relever. Dans son allocution d’ouverture, Myrina Amoussaga Adam Bongle a indiqué que les participants auront à faire la mise en œuvre du cadre de politique migratoire pour l’Afrique et la politique commune africaine sur la migration et le développement, et à établir les bases pour le renouvellement de cette politique commune. C’est l’occasion pour partager les expériences et renforcer les capacités de gouvernance des migrations durant la formation. Aussi, a-t-elle espéré, que des discussions de qualité permettront de capitaliser les bonnes pratiques des pays en avance sur la thématique migratoire. Notons que cet atelier prendra fin le mercredi 10 juillet octobre 2024.
Sergino Lokossou




















