(Son intérimaire désigné ce jour)
Dieudonné Aloukoutou, Secrétaire exécutif de la mairie de Kpomassè, n’y officiera plus ès qualités. Ainsi en a décidé le Conseil de supervision de la Commune de Kpomassè suite aux résultats d’une inspection qui a relevé de graves irrégularités contre le mis en cause.
Dieudonné Aloukoutou rejoint désormais la liste des secrétaires exécutifs révoqués de leurs postes pour des irrégularités constatées dans leur gestion. L’homme aura appris à ses dépens que la tricherie et la mauvaise gestion n’ont plus droit de cité au sein au niveau des collectivités locales avec l’avènement de la réforme structurelle du secteur de la décentralisation. Selon nos informations, c’est suite à des alertes, qu’une mission de vérification a été déployée dans la Commune et a constaté que la procédure de passation du marché relatif à la construction du cimetière communal de Kpomassè centre est entachée d’irrégularités depuis l’étape de publication de la Demande de renseignements et de prix (Drp) jusqu’au paiement du marché. Plusieurs faits constitutifs de fautes lourdes sont reprochés au sieur Aloukoutou. Entre autres impairs, le désormais ex-secrétaire exécutif de la mairie de Kpomassè, aurait falsifié le cachet de la préfecture de l’Atlantique dans le marché en cause. La supercherie a été mise à nu suite à certaines différences relevées entre le cachet régulier et celui falsifié. Sur la base de la version falsifiée du cachet, l’ex-patron de l’administration communale a eu l’outrecuidance de passer outre le visa de la préfecture, et fait croire que la procédure de passation de marché a fait le circuit normal. Au terme de la procédure disciplinaire conjointement conduite par le Conseil de supervision et le préfet, l’intéressé a été révoqué hier mardi 22 octobre. Son intérimaire sera connu ce jour en attendant le tirage au sort de son remplaçant.
Des poursuites judiciaires en vue
Au regard de la gravité des actes posés par le Se Dieudonné Aloukoutou, il est fort probable qu’il fasse objet de poursuites judiciaires au-delà de la procédure disciplinaire ayant conduit à sa révocation. Même si selon nos sources, il aurait nié devant la commission disciplinaire, n’être pas l’auteur de la falsification du cachet, il n’est pas exclu qu’il soit appelé à répondre de cette faute lourde qui est susceptible de condamnation pénale.
Gabin Goubiyi