L’Amicale des femmes de la Caisse nationale de sécurité sociale (Af-Cnss) a organisé une sensibilisation sur le cancer du sein dans le cadre de la commémoration d’octobre rose. Cette séance qui s’est tenue par visioconférence s’est déroulée le jeudi 31 octobre 2024.
L’Amicale des femmes de la Caisse nationale de sécurité sociale (Af-Cnss) a commémoré octobre rose. Elle a organisé le jeudi 31 octobre 2024, via sa plateforme Whatsapp, un séminaire d’information et de sensibilisation interactif sur la prévention du cancer du sein. Dans son mot introductif, Judith Titoruba, délégué du personnel, souligne que le cancer du sein est la première cause de décès des femmes par cancer au monde. « C’est une affection qui est mise à l’échec lorsqu’elle est détectée et prise en charge médicalement très tôt », a-t-elle averti tout en exhortant les femmes de l’Af-Cnss à suivre avec attention les différents exposés qui seront faits sur la question. La présidente de l’Amicale des femmes de la Cnss, pour sa part, rappelle que chaque année, plusieurs manifestations se déroulent concernant la femme, mais celle du mois rose rappelle un fléau qui touche le monde entier surtout la femme. «Le mois rose est dédié pour cette maladie et intensément. Je choisis ce séminaire d’information et de sensibilisation interactif sur la prévention du cancer du sein pour sensibiliser sur la prise en charge des femmes de la Cnss qui sont dans le besoin », a souligné Dr Raïssatou Ami-Touré. Quant au directeur des ressources humaines, représentant le Dg de la Cnss, il exhorte les membres de l’amicale à faire preuve de suivi et de poser toutes les questions nécessaires pour mieux comprendre les méthodes de dépistage et de détection du cancer du sein. « Plus tôt la maladie est détectée, vite elle est prise en charge, et mieux la patiente se portera pour une meilleure productivité », a fait savoir Danielle Boko au terme de la séance. Elle a par la suite rappelé quelques gestes majeurs relatifs entre autres, à l’auto palpation des seins une fois par mois, la mammographie au moins une fois par an à partir de la cinquantaine, ou plus tôt, quand le sujet est à risque. Une bonne hygiène de vie à travers une alimentation équilibrée, une activité physique et sportive régulière, une consultation gynécologique à la moindre suspicion, constituent également des gestes qui peuvent sauver des vies. La même séance s’est poursuivie le vendredi 1er novembre 2024, mais cette fois-ci avec les femmes des groupements féminins de l’union nationale des coopératives de transformatrices de soja.
Odi I. Aïtchédji