En marge de la Cop 29 qui se tient du 11 au 22 novembre 2024 à Bakou en Azerbaïdjan, il a organisé à Cotonou le mercredi 13 novembre 2024, une conférence-débat sur les énergies renouvelables. La rencontre a réuni divers sachants de la question autour d’un panel.
Les énergies renouvelables constituent un défi majeur pour le monde et particulièrement au Bénin à l’heure où le problème d’accès à l’énergie se pose avec acuité. C’est dire tout l’enjeu que représente cette problématique dans la recherche d’une autonomisation énergétique. La conférence-débat sur les énergies renouvelables qui a eu pour thème : « Impact des politiques publiques sur le développement des énergies renouvelables au Bénin » a permis à divers sachants d’explorer la problématique. Le panel était constitué de Léonide Sinsin, président de l’Association interprofessionnelle des spécialistes es énergies renouvelables au Bénin (Aiser-Bénin) et président du Groupe Aress, Edouard Dahomé, Secrétaire d’Etat à l’énergie, Maître Mahoussi Amoussou, Avocate et Alain Tossa, enseignant chercheur, ont opiné entre autres questions, sur les défis liés au développement des énergies renouvelables au Bénin ; le cadre règlementaire et ses effets sur les énergies renouvelables au Bénin ainsi que les difficultés d’investissement que rencontre le secteur privé dans le domaine. Dans son mot de bienvenue, Laure Weisgerber, directrice de l’Agence française de développement (Afd), s’est dit convaincue du potentiel du Bénin de devenir un acteur régional de premier plan dans le domaine des énergies renouvelables. Pour Todéman Assan, Directeur général de la planification énergétique, « La question de politiques est comme une épée de Damoclès en ce que les décisions prises à l’international sont contraignantes parce que les pays n’ont pas le choix que d’y adhérer ». En matière de politiques publiques au Bénin, a indiqué l’orateur, il existe plusieurs cadres d’orientation qui favorisent le développement des énergies renouvelables. A l’en croire, il est important d’avoir un cadre législatif et règlementaire suffisamment assaini qui offre des opportunités pour les investissements privés. Il appelle à la nécessité d’améliorer ce cadre législatif notamment au plan de la durée de la mise en place d’infrastructures d’énergies renouvelables. Une durée qui, selon lui, n’est pas de nature à soutenir les investisseurs privés. Il a également abordé la question des facilités qui se doivent d’être accordées au secteur privé afin de booster son engagement dans le développement des énergies renouvelables.
Gabin Goubiyi