L’ancienne ministre de l’Industrie et du commerce, Christine Ouinsavi, n’est pas membre de la coordination nationale du parti de l’opposition « Les démocrates ». Contrairement à notre parution du mardi 17 octobre 2023 qui l’a annoncée au poste de secrétaire à l’éducation et à la recherche scientifique, car nous basant sur la première mouture de la liste de la formation politique ayant circulé dans la presse, l’intéressée a jugé utile d’apporter des précisions. Nous profitons de ces lignes pour lui présenter nos excuses pour les désagréments causés par l’article incriminé. Lire sa réaction parvenue à notre rédaction.
« La question que je me suis posée quand j’ai vu la publication de Le Matinal: pourquoi le rédacteur veut coûte que coûte me vêtir d’un costume d’ingratitude? C’est la lecture que j’en fais parce qu’il n’y a pas de lien entre ce qui a été écrit et la réalité. D’abord, je ne suis pas membre de la coordination nationale Ld qui a été installée le weekend dernier. Je n’étais pas non plus au congrès. Depuis quatre voire cinq années, mes activités professionnelles et scientifiques ne m’ont pas permis de militer vraiment dans un parti politique qu’il soit de la mouvance ou de l’opposition. Je peux demain ou après-demain réactiver mon militantisme dans n’importe quel parti politique. Mais aujourd’hui, il faut que cela s’arrête-là et que ça soit suffisamment clair. Je voudrais simplement dire que quand je fais mes choix, je les assume. Ce que je fustige, c’est qu’on veuille faire un lien entre ce soutien et les activités politiques. Une chose est d’être candidate pour représenter le pays et l’autre est d’avoir le profil et s’il y a eu ce soutien de l’Etat, c’est parce que l’Etat pense que j’ai le profil pour le poste (secrétaire général du Cames Ndlr). Donc, qu’on veuille faire un lien entre une activité politique et ce soutien, je ne suis pas d’accord car, être candidate au Cames, ne veut pas dire que je milite ou pas dans les partis qu’ils soient de la mouvance ou de l’opposition. Ce qu’il y a de plus important à rectifier, c’est par rapport à ceux qui ont installé leur coordination. Ils savent combien de membres ils ont mis dans leur liste et il ne faudra pas en rajouter un parce que s’il y a X membres, il ne faudrait pas leur déclarer peut-être X+1 en remplaçant le nom de quelqu’un par un autre ».
Propos transcrits par La Rédaction de Le Matinal