Après les jeunes filles du Collège d’enseignement général (Ceg) 2 de Godomey, ce sont les toutes petites apprenantes de l’École Émilie de Ville Neuve de Zogbo à Cotonou, qui ont reçu la visite de l’équipe de la Fédération béninoise de Roller Sports (Fbrs) le vendredi 21 octobre 2022. C’est cette école qui a connu la deuxième étape de la mise en œuvre du Projet « Le Roller Sports comme un levier d’émancipation des filles et des femmes » initié par la Fbrs à travers le programme « Projet Sport Au Féminin » (Saf) de l’Ambassade de France près le Bénin.
Dans cette école, l’équipe emmenée par le président Marius Tchibozo de la Fédération béninoise de Roller Sports (Fbrs), a permis aux jeunes écolières, de prendre connaissance de ce sport. Les jeunes apprenantes ont été surprises de savoir que le Roller Sports n’est pas l’apanage des hommes, mais, est un sport pour tous. Dans son argumentaire, Zoulia Kana Chabi, comme au Ceg 2 Godomey, a démontré aux jeunes filles que la conciliation du sport et l’étude est une bonne pratique pour leur épanouissement. « Concilier le sport et la vie sociale revient à déterminer les relations entre la pratique du sport, la vie scolaire et les obligations de mère éducative », a fait savoir cette dernière qui a rassuré les enseignants de ce complexe scolaire de ce que cette synergie, bien que complexe, est passionnante puisqu’elle permet de se rendre à l’évidence que ce qui est possible pour les enfants garçons l’est pour les filles également. A sa suite, c’est Rawdath Demba Diallo, la championne africaine qui a inculqué à ces apprenantes, les astuces pour facilement permettre ce mariage entre le sport et les études. A entendre cette dernière, pour profiter de ce mariage, il suffit d’établir un bon planning. « Chères sœurs, la décision d’accompagner à elle seule, ne suffit pas. Il faut également une bonne dose de volonté qui implique beaucoup de sacrifices », a martelé Rawdath Demba Diallo. Elle n’a pas manqué de repréciser le rôle des parents dans l’accompagnement de leurs enfants dans ce rêve d’être des championnes sur le plan sportif comme éducationnel. A entendre cette dernière, le 1er sacrifice des géniteurs, est d’aimer ce que leurs enfants aiment. Le 2ème est de l’aider à concilier son temps à celui de l’enfant dans la pratique de son sport et le 3ème est de dégager un budget et en faire une obligation, car il s’agit de l’épanouissement de leur enfant. A travers ces activités, la Fbrs ambitionne de prouver aux jeunes filles que Sport-étude peut contribuer à leur épanouissement. Une vision qui illustre l’ambition de la France, à travers son ambassade près le Bénin, de favoriser le développement de la pratique sportive féminine.
K. S. (Coll)