Pas de répit. Accusé de détournement et de blanchissement de capitaux dans le cadre de sa gestion du Fonds national de la microfinance (Fnm), le dernier ministre de l’Economie et des finances de Yayi Boni, Komi Koutché, verra son dossier s’ouvrir vendredi prochain à la Cour de la répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet). En exil depuis plus de trois ans, Komi Koutché sera jugé par contumace. Dans le cadre du même dossier, il avait été interpellé le 11 avril 2019 et présenté à la justice espagnole, pour extradition, avant d’être relâché.
Hors du territoire national, l’ancien argentier national ne pourra pas être à la barre de la salle rouge Yves Yèhouéssi de la Cour à Porto-Novo. Par contre, trois de ses anciens collaborateurs gardés depuis février 2018 dans les mailles de la détention préventive sont convoqués pour la circonstance. Après avoir dirigé le Fnm, Komi Koutché a ensuite été respectivement ministre de la Communication et ministre de l’Economie, des finances et des programmes de dénationalisation jusqu’en avril 2016.