(Le délibéré renvoyé au 14 avril)
Les accusés dans l’affaire « harcèlement sexuel à la Zone industrielle de Glo-Djigbé » ont été présentés le lundi 10 mars 2025 à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet). Durant cette nouvelle audience, le ministère public a requis cinq (05) ans de prison contre neuf (09) prévenus et invité la Cour à relâcher quatre des mis en cause au bénéfice du doute. De son côté, la partie civile, constituée par les sociétés Sipi-Bénin et Bénin Cajou, a réclamé le franc symbolique et surtout la condamnation des prévenus pour avoir terni l’image de la Gdiz. Au profit de l’Institut national de la femme (Inf) et de la partie civile, le ministère public a demandé à la Cour de condamner les mis en cause à payer la somme de 2 millions de francs Cfa, ainsi qu’à verser aux victimes le même montant. Le délibéré est renvoyé au 14 avril prochain. En détention depuis le lundi 27 juin 2024 pour des faits de corruption, d’abus de fonction et de harcèlement sexuel, les prévenus auraient mis en place un réseau à la Zone industrielle de Glo-Djigbé pour soutirer de l’argent aux femmes cherchant un emploi ou promettre des promotions à certaines en échange de relations sexuelles. Seuls deux des prévenus ont reconnu les faits.