Dans une récente sortie médiatique sur Canal3 Bénin, le ministre conseiller à l’Agriculture Saka Kina Bio Guéra a abordé plusieurs sujets, notamment les priorités de son secteur et ce qu’il entend faire pour ne pas décevoir le président Patrice Talon qui a placé sa confiance en lui.
« Depuis mon installation, j’ai effectué plusieurs descentes sur le terrain dans les différentes régions agricoles. Nous sommes allés au contact des producteurs, des acteurs des filières du monde agricole et nous avons échangé sur les défis qu’ils ont au quotidien. Nous avons essayé de réfléchir ensemble pour voir quelles sont les dispositions à prendre. », a indiqué le ministre conseiller à l’agriculture Saka Kina Bio Guéra. Dans cette intervention médiatique, il a démontré qu’il est un commis de l’État prêt à faire le job. Il ne veut point s’agiter ni tourner en rond pour montrer que la mission le dépasse. « Nous étions dans les usines d’égrenage de coton. Nous avons eu vent qu’il y avait des mécontentements au niveau des transporteurs et qu’ils avaient un projet de marche contre les agents de commissionnement. Nous sommes allés mettre de l’ordre, et actuellement tout va bien », a ajouté l’autorité. « Il y a une feuille de route qui a été élaborée et axée sur l’amélioration, l’accès au financement et donner au monde agricole les informations qu’il n’avait pas, la formation, les sensibilisations des producteurs sur l’itinéraire et l’utilisation des instrants qu’on met à leur disposition », a fait savoir le ministre conseiller.
Les défis du secteur
En ce qui concerne les priorités du secteur de l’agriculture, le ministre conseiller Saka Kina Bio Guéra assure qu’en neuf ans, beaucoup de choses ont été faites. Sans aller dans les détails, celui qui se définit comme étant un acteur expérimenté du monde agricole, explique que la modernisation de l’agriculture est une grande priorité. « Nous poursuivons la modernisation de notre agriculture avec un focus particulier sur l’introduction des technologies modernes agricoles et l’amélioration des infrastructures rurales. Également, nous avons l’amélioration de la résilience du secteur face aux changements climatiques avec des stratégies pour lutter contre les sécheresses et les autres catastrophes dont sont victimes les agriculteurs. Nous mettons également un accent particulier sur l’agriculture durable, notamment l’agriculture biologique et l’utilisation d’engrais écologiques », a affirmé le ministre conseiller. Aussi, a-t-il parlé de la sécurité alimentaire qui est chère au président de la République, Patrice Talon.
Sergino Lokossou