Le gouvernement du président Patrice Talon n’a jamais fait la chasse aux opposants. Le ministre de la Communication et de la poste l’a martelé ce lundi 8 mars 2021 sur une radio de la place. Alain Orounla répondait aux allégations distillées dans l’opinion depuis l’arrestation et la détention provisoire de Reckya Madougou dans l’affaire « Financement de terrorisme ». Selon Alain Orounla, « il n’y a la chasse au moindre opposant dans notre pays puisque les plus virulents sont en liberté et ont toujours été en liberté depuis 2016 où le président Patrice Talon a pris les rênes de ce pays ». Entre autres opposants virulents qui critiquent la gouvernance Talon sans en avoir jamais été inquiétés, Alain Orounla a cité le président de Restaurer l’espoir, Candide Azannaï, le président du mouvement « Le rassemblement », Joël Aïvo et l’ancien président de la République, Nicéphore Soglo. A l’en croire, « le fait d’avoir été en opposition avec la gouvernance Talon n’a jamais mis quelqu’un devant la justice ».