Invité de l’émission « Sans détour » de radio Sèdohoun, le secrétaire général de l’Union nationale des syndicats des travailleurs du Bénin (Unstb) a donné des gages d’assurance à ses militants en ce qui concerne sa mission. Aussi, a-t-il lancé un appel aux organisations sœurs et aux gouvernants.
« Nous ne voulons pas trahir notre part de la mission… », a affirmé d’entrée le secrétaire général de l’Union nationale des syndicats des travailleurs du Bénin (Unstb). Invité à se prononcer sur les implications et impacts de l’option du congrès sur les luttes syndicales futures sur « Sans détour » de radio Sèdohoun d’Agbotagon le weekend dernier, Apollinaire Afféwé a reconnu les mérites des congressistes. Selon lui, des actions majeures ont été posées au cours du premier mandat pour donner davantage du sens aux luttes. Ainsi, le renouvellement populaire de la confiance n’est pas anodin. Il dit maintenir le cap durant les cinq prochaines années avec l’ensemble des acteurs. Et l’un des défis essentiels restent les prochaines élections professionnelles. L’Unstb met les bouchées doubles pour figurer parmi les faîtières les plus représentatives. Le rêve peut bien se réaliser. Le leader syndical dit compter sur les militants toutes catégories confondues. Aussi, a-t-il évoqué que durant ce mandat, une battérie d’actions dont le renforcement continu des capacités, le renforcement des syndicats de base, l’organisation de plaidoyer et de lobbying vis-à-vis de l’administration etc. « Nous ne voulons pas trahir notre part de la mission. Nous voulons l’accomplir. Et donc, nous voulons jouer pleinement notre partition de manière à ce qu’à la fin, nous puissions léguer aux générations futures, un mouvement syndical capable de prendre en charge les préoccupations des travailleurs ; de trouver des solutions aux préoccupations des travailleurs… », a laissé entendre Apollinaire Afféwé.
Un appel lancé
En explorant les mutations subies par le paysage syndical béninois, les dynamiques en cours, les acteurs majeurs ayant marqué les temps forts du syndicalisme au Bénin, il faut s’atteler à relire l’histoire du syndicalisme béninois et à tirer les grandes leçons pour son avenir sous la forme d’une recherche prospective face aux défis du pluralisme syndical. Apollinaire Afféwé estime que l’unité d’actions doit demeurer fondamentale aujourd’hui. Aux organisations syndicales sœurs, le Sg de l’Unstb pense que « notre génération a une mission, c’est de redonner la force au mouvement syndical. » Il invite à une prise de conscience face à cet enjeu capital. « Aucun sacrifice ne devra être de trop pour réaliser cet idéal-là », ajoute-t-il. Selon lui, la survie syndicale en dépend. « Le syndicat n’est pas un ennemi. Le syndicat n’est pas un parti d’opposition. Le syndicat, ce n’est que le partenaire. Ce n’est que celui qui représente le travailleur devant l’entreprise ou devant les gouvernants… », fait-il savoir aux gouvernants. Il espère et croit à une bonne collaboration pour le bonheur des travailleurs de toutes catégories confondues.
Sergino Lokossou