Après son exploit à Laâyoune au Maroc où il a fini vice-champion de la 45ème édition du Championnat d’Afrique des clubs champions de handball, Flowers-Cnss est rentré au bercail. C’est dans la nuit du mardi 22 octobre 2024 que l’avion transportant Aimé Sèbio et ses hommes a atterri à l’aéroport international Cardinal Bernadin Gantin de Cotonou.
C’est avec la totale satisfaction d’avoir honoré le drapeau national que les handballeurs de Flowers-Cnss sont rentrés au pays. « En partant de Cotonou, on s’est assigné comme objectif d’aller en demi-finale », a rappelé Aimé Sèbio, patron du staff technique de Flowers-Cnss. Poursuivant, il refait le film de cet exploit du club de Cotonou. « Nous avons fait un faux pas au cours du premier match où nous avons fait un score nul (27-27) et ça a lamenté tout le pays. Mais nous, on était confiants qu’on allait sortir premier de notre poule. Cela n’a pas raté. On a joué notre quart de finale contre Etoile du Congo qu’on a gagné avec neuf buts d’écart. On a rencontré une équipe du pays organisateur en demi-finale Al-Mountada ; ce qui n’est pas du tout facile à jouer. On est allé en prolongation contre cette équipe avant de gagner (40-38) », a-t-il rappelé. Les premiers objectifs étant atteints progressivement, l’ambition devient grande. Les protégés du président Charles Toko, décidés d’honorer le handball béninois, ont fait l’option de se battre pour mettre le Bénin sur le podium final de la compétition. « En demi-finale, on s’est demandé pourquoi ne pas aller en finale vu qu’on a le potentiel. C’est ainsi on s’est mis dans la danse pour aller en finale », a-t-il fait savoir avec la fierté d’avoir emmené aussi loin, l’équipe de Flowers-Cnss pour la première fois de son histoire en compétition africaine. « On a joué la finale dans l’optique de gagner, mais malheureusement, on est tombé sur plus gros (Al Ahly d’Egypte). Ils ont l’expérience des finales puisqu’ils en ont déjà gagné six (6). Dans l’ensemble, ça a été un parcours que je ne peux jamais oublier », a-t-il déclaré. Pour sa part, Isidore Sina, a manifesté sa fierté d’être le capitaine d’une équipe très ambitieuse. « Ça n’a pas été du tout facile pour décrocher la deuxième place devant de grandes équipes. Nous sommes tous fiers du travail abattu à Laâyoune », a-t-il confié. Pour lui, cette performance de Flowers-Cnss devient désormais une référence pour la jeune génération d’athlètes. « La jeune génération doit prendre l’exemple sur nous. Ça n’a jamais été facile et seul le travail paie. Il faut surtout suivre les consignes des membres de son encadrement », a-t-il conclu. Pour sa part, Abdelaziz Issa Naini, président de la session handball de Cnss Sport Sa explique que cet exploit est le fruit d’une coopération entre deux entités sérieuses. « C’est une première dans l’histoire de Flowers. Maintenir le cap est désormais l’objectif principal de la Cnss Sport », a-t-il martelé.
Flowers-Cnss dames demande plus de confiance
Si chez les hommes de Flowers-Cnss, le job a été parfaitement fait, cela n’a pas été le cas au niveau des dames. Emololé Voukeng et ses coéquipières ont été classées à la 10ème place de ce 45ème Championnat d’Afrique des clubs champions, leur deuxième expérience en compétition africaine. L’apprentissage dans la cour des grands continue donc pour les championnes en titre du handball local. Pour Hervé Sossoukpè, entraîneur dame de Flowers-Cnss, il faut retenir que l’équipe est sur le bon chemin, et il va falloir vraiment continuer le travail. « Nous sommes encore loin et nous devons continuer l’apprentissage ; s’imposer au plan national, travailler et surtout que les dirigeants nous donnent un peu plus de confiance comme cela se fait au niveau des équipes masculines. Qu’on participe régulièrement à des compétitions africaines. Ça nous a beaucoup manqués au niveau des dames. », a-t-il confié.
Karol B. Sékou (Coll)