Répondant à l’entretien accordé il y a trois jours par l’ancien président de la Cour constitutionnelle Robert Dossou à Radio France internationale (Rfi), Wilfrid Léandre Houngbédji, Directeur de la communication de la présidence de la République (Dircom), s’est érigé en faux contre les propos tenus par l’avocat de Joël Aïvo et Reckya Madougou. Au micro de Karine Frank jeudi 22 avril 2021, le patron de la communication du Palais de la Marina a fait remarquer, contrairement à l’analyse de Me Robert Dossou selon laquelle les « règles de procédures » ne sont pas respectées au Bénin, que l’avocat devrait plutôt s’adresser à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet). Ce qui a changé au Bénin depuis l’avènement de Patrice Talon rappelle-t-il à Me Robert Dossou, est que l’ère de l’impunité est terminée. Et cela vaut pour le citoyen lambda que pour les intellectuels. Pour lui, le constitutionnaliste Joël Aïvo n’est donc pas en détention pour délit d’opinion ou offense au chef de l’Etat. « Pendant toute une année, Joël Aïvo a circulé dans le Bénin et a eu le loisir de dire tout le mal qu’il pense de la gouvernance de Patrice Talon sans être inquiété », a-t-il ajouté.