La vice-présidente de la République, Mariam Chabi Talata a reçu le haut-commissaire à la prévention de la corruption, Jacques Migan. A cette occasion, les deux personnalités de la République ont échangé sur des sujets relatifs à la prévention de la corruption. C’était le mercredi 16 octobre 2024 au siège de la vice-présidence à Cotonou.
Après le président de la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication le vendredi 11 octobre 2024, le haut-commissaire à la prévention de la corruption a été reçu en audience par la vice-présidente de la République, le mercredi 16 octobre 2024. A sa sortie d’audience, Jacques Migan a exprimé toute sa satisfaction de pouvoir échanger avec Mariam Chabi Talata sur des questions liées à la prévention de la corruption. « Nous sommes allés expliquer à la vice-présidence, la mission du haut-commissaire à la prévention de la corruption. Les enseignements que l’éducatrice nous a donnés sont portés sur ce que le haut-commissaire à la prévention de la corruption peut réaliser dans le cadre de sa mission. Nous lui avons expliqué que ce que veut réaliser le haut-commissaire à la prévention de la corruption portera sur l’éducation à la base. Ce que nous entendons par l’éducation à la base doit commencer par les enfants », a confié Jacques Migan. Il s’agit explique-t-il, des enfants de la maternelle, du primaire, du secondaire et du supérieur. Il a saisi l’occasion pour annoncer qu’il fera dans le cadre de ses activités une descente dans les prochains jours à l’Eneam et à l’Ena car, détaille-t-il, ces deux écoles forment pour demain les hauts fonctionnaires du pays. « Il faudrait donc que l’éducation et la prévention commencent par là. On parlera de la répression, mais la prévention d’abord. La Criet est là et pourtant les gens continuent à détourner. », a-t-il insisté. Ce qui nous préoccupe aujourd’hui en ce qui nous concerne, c’est le respect de la loi, le respect de la chose publique, le respect de l’autorité, l’éducation civique. « En donnant un exemple précis, la vice-présidente a fait savoir qu’on n’enseigne pas la philosophie en Belgique, mais la morale et l’éducation civique aux tout-petits sjusqu’en terminale. Le haut-commissaire à la prévention de la corruption a par ailleurs informé qu’il a demandé à la vice-présidente de la République d’être la marraine des actions que son institution mènera. Au nombre de ces actions, il y a le lundi anti-corruption.
Odi I. Aïtchédji