Le ministre de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche, Gaston Dossouhoui a tenu une séance d’échanges à son cabinet, le mardi 23 avril 2024 avec des acteurs des interprofessions du riz et du maïs et les importateurs des semences de maïs et de riz hybrides. Au cours de cette séance d’échanges, Gaston Dossouhoui a expliqué à ces acteurs du secteur agricole, les dispositions prises par le gouvernement pour améliorer les productions dans leurs filières respectives.
Afin de rendre disponible et à moindre le coût du riz et du maïs, le gouvernement, par le biais du ministre de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche, multiplie les initiatives et les actions au profit des producteurs. A ce titre, Gaston Dossouhoui a échangé le mardi 23 avril 2024 avec les représentants des producteurs. Lors de cette séance, le ministre de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche a expliqué que la seule façon de rester dans une logique de régularité, est de produire davantage, d’augmenter les rendements à l’hectare. Et pour ce faire, il faut des intrants de qualité ainsi que les semences. Le gouvernement, a dit le ministre en charge de l’Agriculture, a facilité l’importation des semences de maïs hybride et de riz hybride à fort rendement à l’hectare. A l’entendre, l’Exécutif a également rendu suffisamment disponibles à temps, et à moindre coût, les engrais céréaliers, le Npk, l’urée, les herbicides sélectifs. Pour ce qui est du riz spécifiquement, Gaston Dossouhoui a précisé qu’il est déjà possible de produire 8 tonnes à l’hectare dans les périmètres aménagés et qu’avec les nouvelles semences disponibles, le rendement sera encore meilleur. « Le marché est demandeur. Donc, il faut produire davantage, de manière intensive pour conjurer la faim. Allez relayer les messages aux producteurs sur vos différents canaux de communication. Pleurnicher ne règle pas le problème. Nous sommes devant des réalités et nous devons les affronter, avec nos armes. Nous devons manger ce que nous produisons et produire ce que nous allons manger. Il faut le dire aux producteurs », a martelé le ministre en charge de l’Agriculture. A leur tour, Honoré Hossou, président du Cadre national des transformatrices et transformateurs du riz du Bénin et Moïse Etienne Séro, président du Cadre interprofessionnel du maïs, ont reconnu et salué les efforts faits par le gouvernement du président Patrice Talon pour améliorer les rendements à l’hectare de ces deux céréales et ont pris l’engagement de relayer les messages reçus de la séance à leurs bases respectives.
Patrice Zoundé (Coll)