Invité sur Zone franche de Canal 3, le dimanche 8 décembre 2024, Auguste Vidégla, acteur politique, universitaire et membre du bureau exécutif du parti Bloc républicain (Br) s’est prononcé sur le vote du budget de l’Etat exercice 2025 par les députés à l’Assemblée nationale, le jeudi 5 décembre dernier.
« Le vote du budget a tenu compte en grande partie des facteurs de bien-être sociaux, notamment le budget de la santé qui a connu une augmentation, l’éducation, les services sociaux de base, etc…Donc, ce budget s’inscrit dans la droite ligne de ce que le chef de l’État dit, un budget orienté vers le bien-être des Béninoises et des Béninois », a confié Auguste Vidégla sur Zone franche de Canal 3 le dimanche 8 décembre 2024. En poursuivant ses explications, le membre du bureau exécutif du parti Br a souligné que ce budget est social. Il a déclaré que c’est « un budget qui avance et qui renforce la position du Bénin, celle d’un pays en pleine croissance avec des investissements dans tous les secteurs de la vie socio-économique, culturelle et sociale ». Au cours de l’émission, Auguste Vidégla a répondu aux députés de l’opposition qui ont rejeté ce budget en estimant qu’il ne prend pas en compte les préoccupations majeures du peuple béninois. Sur ce point, l’acteur politique a indiqué que l’opposition est dans son rôle. Mais il a, cependant fait remarquer que « lorsqu’on fait de la vraie opposition, on vient, on dit, dans le domaine de l’agriculture, voilà ce que le gouvernement a prévu, voilà ce que le budget prévu, voilà ce que le gouvernement a dû faire. Si nous, on était au gouvernement, voilà ce qu’on aurait fait pour le bien des Béninois. C’est comme ça qu’on fait une opposition responsable, à laquelle le peuple doit croire ». Pour rappel, le jeudi 5 décembre 2024, les députés de l’Assemblée nationale ont adopté le budget de l’Etat exercice 2025 par 81 voix pour, 28 contre (celles des députés Démocrates) et 00 abstention. La loi de finances gestion 2024 porte un budget général de l’Etat équilibré en ressources et en charges, à un montant de 3 551 milliards de francs Cfa, soit une augmentation de 11 % par rapport celui de 2024.
Patrice Zoundé (Coll)