Le stade omnisports de Goho, à Abomey était, du 28 au 30 août 2024, le lieu de convergence des bénéficiaires du Projet d’indépendance socioéconomique par l’entrepreneuriat des jeunes et des femmes (Pisen) dans le cadre du camp Itisa organisé par la fondation pour le leadership transformational et vers l’entreprenariat opérationnel dans le département du Zou.
« L’une des raisons pour lesquelles les pauvres restent pauvres est qu’ils ne sont pas éduqués pour reconnaître les opportunités ». Conscient de cette réalité de Robert T. Kiyosaki, le Pr. Euloge Ogouwalé, dans son combat contre le sous-emploi et la précarité a, à travers la fondation dénommée « Impulsion pour la transformation et l’innovation sociale en Afrique » (Itisa), initié un camp à l’intention des jeunes et des femmes descolarisés et non scolarisés du département du Zou histoire de les formater. Ce rassemblement départemental n’est que l’aboutissement d’un long processus de neuf mois dans lequel 1.130 jeunes et femmes des neuf Communes du Zou ont été embaqués pour suivre une formation intensive du niveau I en transformation de mentalité, développement personnel, leadership transformationnel, créativité et innovation. En plus des cours théoriques, ils ont pendant 45 jours, fait une immersion entrepreneuriale dans le cosmétique, la cuniculture, l’héliciculture, l’agriculture, la transformation agroalimentaire, la pisciculture et les énergies renouvelables. Suite à cette expérience enrichissante, la fondation a alors décidé de mettre, à l’issue de ce camp, les bénéficiaires en réseau. Il vise, selon Lazare Gbégan, missionnaire, instructeur de la foundation Itisa, à renforcer les acquis par la formation du niveau II, fédérer les participants autour de projets communs et de mettre en place un réseau de citoyens de type nouveau et d’entrepreneurs par secteur d’activités. Ce réseau, véritable catalyseur pour l’économie locale, va jouer un rôle clé dans l’accompagnement des futurs entrepreneurs et acteurs du changement social. Lors de cette retraite, les participants ont acquis de nouvelles notions dans des thématiques en lien avec la vie professionnelle, familiale et économique. Outillés pour se libérer du joug de la pauvreté, les bénéficiaires sont reconnaissants envers, le Pr Euloge Ogouwalé. «Ces formations ont été pour nous une bouffé d’air frais », a déclaré Gédéon Azandégbé, porte-parole des participants. Fabrice, le représentant des personnes handicapées, va plus loin. Sur place, un téléthon a été organisé afin de leur permettre de se lancer. Le maire de Djidja, Mathias Agnoun, Charles Kakaï Glèlè, directeur départemental des sports du Zou, ont tous pris des engagements pour accompagner l’initiative qui pour eux s’inscrit parfaitement dans le cadre du programme d’action du gouvernement. Ils ont également plaidé afin qu’elle soit orientée vers d’autres cibles en attente.
Zéphirin Toasségnintché
(Br Zou-Collines)