Les épreuves écrites du Baccalauréat, session du lundi 19 juin 2023, ont démarré dans le département du Zou sous de bons auspices avec un ciel clément. Lancé au Ceg1 de Zogbodomey par le préfet, Firmin Aimé Kouton, entouré pour la circonstance, du directeur départemental des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle, du maire, du secrétaire exécutif et des cadres techniques, cet examen a connu cette année un faible taux d’inscription.
En matière de statistique, le département du Zou, depuis un moment, est dans une dynamique de chute d’effectifs dans l’enseignement secondaire général. C’est le constat général qui se dégage de la lecture et de l’analyse des statistiques fournies par les sources officielles. Tenez ! 5.287 candidats, toutes séries confondues, répartis dans 12 centres vont à l’assaut du Bac, le premier diplôme du cursus universitaire contre 5,337 candidats l’année dernière, soit une différence de 50 candidats. Le centre de Zogbodomey, quant à lui accueille 399 candidats toutes séries confondues de l’enseignement secondaire général. Ils sont répartis dans 14 salles de classes. La raison fondamentale avancée par Gislain Ahokpossi, le Ddestfp/Zou pour expliquer cette baisse est l’engouement des parents à inscrire leurs enfants dans des filières porteuses d’avenir de l’enseignement technique parce qu’ils ont désormais compris l’enjeu de l’emploi au Bénin. Le préfet du Zou, Firmin Aimé Kouton, sans avancer des chiffres, a également constaté la faible participation des filles à cet examen qui marque la fin d’un long processus scolaire. Garant de l’autorité morale de l’Etat dans le département, il mène une lutte implacable contre la déperdition scolaire des filles. «Le maintien des filles à l’école est une lutte que nous allons mener jusqu’au bout », a martelé l’autorité préfectorale qui s’est donnée le devoir de faire une mise en condition des candidats avant le déroulement, à 08 heures, de la première épreuve de la journée. Il est allé faire cet exercice dans l’une des salles de la série A1. « Soyez sereins et surtout ne paniquez pas car, cet examen national n’est pas différent des devoirs surveillés et examens blancs que vous avez l’habitude de faire en classe », a rassuré Firmin Aimé Kouton. Il a également prodigué quelques conseils utiles aux candidats pour leur permettre d’éviter le piège de la tricherie. Quant aux surveillants de salle, il leur a demandé d’adopter des comportements exemplaires et responsables qui reflètent leur statut de professionnels. A l’endroit des parents, le préfet a recommandé leur accompagnement et assistance aux enfants afin qu’ils puissent avoir le moral nécessaire pour affronter les épreuves. Par ailleurs, il est revenu sur ce qui a motivé le choix du centre de Zogbodomey pour abriter le lancement au plan départemental. A en croire ses propos, ce n’est pas au pifomètre. Il vise à galvaniser davantage les candidats de cette Commune pour les mettre au pas avec les autres. «Nous avons choisi de donner le top du Bac 2023 à Zogbodomey pour doper le moral des candidats et les encourager à fournir plus d’efforts que l’année dernière », a précisé le préfet.
La reconnaissance du maire de Zogbodomey
Le maire de la Commune hôte, David Zinsou Towèdjè, s’est honoré de ce privilège en saluant les réformes engagées dans le secteur de l’enseignement afin de bannir les perturbations des activités académiques auxquelles étaient, jadis confrontées par les élèves alors qu’ils n’en ont pour rien. Tour à tour, ils ont témoigné leur satisfécit à l’organisation qui permet aux candidats de donner le meilleur d’eux-mêmes pour le Zou soit premier dans les statistiques nationales après la proclamation des résultats.
Zéphirin Toasségnitché
(Br Zou-Collines)