(Le Cnin alerte et exhorte à la protection)
La sextorsion prend de l’ampleur au Bénin. Selon les statistiques du Centre national d’investigations numériques (Cnin), les femmes sont plus victimes du phénomène que les hommes. Elles sont 69% à en être victimes. Pour les épargner de ce fléau, le Cnin leur demande expressément de ne jamais partager de photos ou de vidéos intimes en ligne. « Protégez-vous et informez vos proches !», alerte l’ex-Office central de répression de cybercriminalité (Ocrc). La sextorsion est sévèrement punie par le Code du numérique au Bénin. En effet, l’article 570 prévoit un à cinq d’emprisonnement et une amende de 500 000 FCfa à 1 million de FCfa pour toute personne identifiée comme auteur ou complice de sextorsion.
Quid du Cnin ?
Le Centre national d’investigations numériques (Cnin) est une structure mise en place par le gouvernement béninois en remplacement de l’Office central de repression de la cybercriminalité (Ocrc) dans le but de lutter plus efficacement contre l’arnaque en ligne sous toutes ses formes. Le but est d’avoir un cyberespace au Bénin. Le Cnin se verra confier des missions élargies, englobant en partie celles de l’Agence des systèmes d’information et du numérique (Asin) liées à la lutte contre la cybercriminalité. Le Centre a vu le jour en Conseil des ministres du mercredi 29 novembre 2023. En créant cette nouvelle entité, le gouvernement béninois s’est engagé à accroître ostensiblement l’efficacité de toutes les investigations liées à l’utilisation des nouvelles technologies. A travers le Cnin, le gouvernement béninois aspire à une efficacité plus manifeste dans toutes les enquêtes liées à l’utilisation des nouvelles technologies. Le Centre national d’investigations numériques est une structure singulière composée de compétences multiples.
L. A.