Après le gouvernement, ce samedi 22 février 2025, le président du groupe parlementaire Union progressiste le Renouveau, Bonaventure Aké Natondé, était au domicile de feu Kouaro Yves Chabi, ministre des Enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle dans l’arrondissement de Vakon, Commune d’Akpro-Missérété. Il a salué la mémoire et les mérites du disparu en signant le livre de condoléances.
Le président du groupe parlementaire Union progressiste le Renouveau, Bonaventure Aké Natondé, a dit sa compassion à la famille éplorée dans un entretien qui a duré près d’une heure d’horloge. Il a exhorté l’épouse, la mère, les parents et alliés du défunt à faire preuve de courage face à ce drame. Après, il a signé le livre de condoléances.
Dans son émotion, Bonaventure Aké Natondé a simplement invité la presse à se contenter de son message sur sa page Facebook. « C’est avec une grande consternation que j’ai reçu la nouvelle de la brusque disparition de Kouaro Yves Chabi, ministre des Enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle. J’ai refusé un moment d’y croire, mais cette réalité s’est imposée à nous tous et nous l’avons subie comme un coup de massue.
Kouaro Yves Chabi, je l’ai connu, il y a une quinzaine d’années, lorsque j’ai pris fonction à la tête du ministère de l’enseignement secondaire, de la formation technique et professionnelle en 2010. Il était au poste de directeur des ressources humaines et fait partie des rares cadres que j’ai maintenus à leur poste pendant mon séjour et ceci à cause de ses compétences professionnelles avérées. Il était devenu depuis ce temps et jusqu’à ce jour comme un jeune frère qui formait avec Richard Gandaho mon autre frère, un duo inséparable sur qui j’ai toujours reposé ma confiance dans un monde où les trahisons sont devenues monnaie courante.
Yves et sa famille sont toujours restés très proches de ma famille et nous n’avons pas manqué durant toutes ces années de partager nos moments de joie et de peine. Tant et si bien qu’à l’annonce de sa disparition, je me suis empressé de faire venir rapidement chez moi Richard pour éviter le pire. Ses sanglots au téléphone qui se sont poursuivis toute la nuit malgré les médicaments que nous avons dû prendre pour trouver le sommeil prouvent à suffisance la valeur du frère commun qui vient de nous quitter.
Je présente mes sincères condoléances à la famille de l’illustre disparu, au chef de l’Etat pour la perte de ce collaborateur compétent, à tous les membres du gouvernement et à tout le peuple béninois. L’Eternel Dieu le créateur accueillera ton âme dans son royaume mon frère Yves. Paix également à l’âme du garde de corps qui a succombé dans le même accident…», a-t-il écrit.
Jules Yaovi Maoussi (Br Ouémé-Plateau)