Le président de la Commission électorale nationale autonome (Céna), Sacca Lafia, en compagnie des membres de l’institution, a tenu une audience, le mardi 11 mars 2025, avec une délégation du Cadre de concertation de l’opposition. Les discussions ont porté surtout sur le bon déroulement des prochaines joutes électorales.
Les membres de la Commission électorale nationale autonome (Céna) sont toujours ouverts au dialogue avec tous les partis politiques. Le mardi 11 mars 2025, le président de la Commission électorale nationale autonome, Sacca Lafia et des membres de l’institution, ont échangé avec une délégation du Cadre de concertation de l’opposition conduite par Eugène Azatassou, Coordonnateur du Cadre. A la sortie de cette rencontre, Antoine Guédou Visétogbé, porte-parole du Cadre concertation de l’opposition et le président du parti Grande solidarité républicaine (Gsr) a laissé entendre qu’ils ont échangé sur les sujets du recrutement des agents électoraux et des coordonnateurs d’arrondissements. « Je voudrais vous dire que nous avons discuté à bâtons rompus avec la Céna. On est d’accord sur deux choses, la première préoccupation est centrée sur le recrutement des agents électoraux, et puis le recrutement des coordonnateurs d’arrondissement. Sur ce premier point, nous sommes d’accord que lorsqu’ils passeront à la phase pratique, que nous serons là. Et pour les coordonnateurs d’arrondissement, nous avons demandé à avoir la liste des postulants. La Céna n’est pas contre », a confié Antoine Guédou Visétogbé. En poursuivant sa déclaration, le porte-parole du Cadre de concertation de l’opposition a indiqué qu’ils ont également abordé la question de la compilation des votes, notamment la feuille de dépouillement des votes. « L’autre préoccupation a été la transparence et la sincérité du vote, et cela s’est centré surtout sur l’article 93 du Code électoral. Le dernier point de cet article-là dit que le coordonnateur d’arrondissement désigné par la Céna doit afficher la dernière copie, mais en donner également copie aux partis présents. Là-dessus, la Céna a estimé qu’on ne peut pas afficher une copie et donner encore copie aux partis politiques. Elle a souhaité qu’on aille modifier la loi sur ce point-là parce qu’il y a des difficultés d’application. Nous leur avons demandé d’y réfléchir, nous aussi nous allons y réfléchir », a-t-il expliqué.
Patrice Zoundé (Coll)