La ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Eléonore Yayi Ladékan, a procédé le mardi 16 janvier 2024, à l’installation du Comité scientifique national du Baccalauréat harmonisé. C’est conformément aux directives de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa). La cérémonie d’installation s’est déroulée au ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique (Mesrs), en présence du ministre des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle, Yves Chabi Kouaro et des membres du Comité.
Nommés par arrêté interministériel suite aux directives de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) d’avoir un Baccalauréat harmonisé dans les huit pays de l’Union, les membres du Comité scientifique national du Baccalauréat harmonisé, ont été officiellement installés dans leurs fonctions le mardi 16 janvier 2024, par la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Eléonore Yayi Ladékan. Elle avait à ses côtés son collègue des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle, Yves Chabi Kouaro. Ils sont au total 25 membres à être installés. Dans son mot de bienvenue, le directeur général de l’office du Baccalauréat, Alphonse da Silva, a rappelé les différentes étapes qui ont conduit à la mise sur pied de ce comité scientifique national du Baccalauréat harmonisé au niveau du Bénin.
Le Baccalauréat harmonisé, un impératif
Le ministre des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle s’est réjoui de la mise en place de ce Comité. « C’est une étape du processus, mais une étape très déterminante pour rejoindre les pays qui, nous ont devancés. Le Baccalauréat harmonisé est devenu un impératif pour nous et règle les problèmes préjudiciels qui nous permettent d’entrer dans ce cadre avec les autres pays de la sous-région. Pour le Bénin, cela vient en ajouter à ce que nous avons déjà de notre Bac au plan national et dans la sous-région. Nous savons que notre Baccalauréat est respecté, mais il faut que nous, nous mettions aux normes pour aller vers le Bac harmonisé. Ce que nous sommes en train de faire ce matin, est l’une des étapes importantes. Cela nous permettra d’élever notre voix dans ce creuset de l’Uemoa, avec nos homologues de la sous-région et surtout d’avancer. J’espère que nous ferons une très bonne moisson en ce qui concerne le reste du processus », a déclaré Yves Kouaro Chabi. En procédant à l’installation des membres du Comité, la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Eléonore Yayi Ladékan, a fait savoir que la mise en place de ce comité scientifique national qui doit travailler avec les instances régionales de l’Uemoa, n’a pas pour résultat de tirer le Bénin vers le bas. « Sa finalité pour le Bénin est de garder la lampe bien allumée afin de tirer les autres vers le haut et profiter de cette ascendance », dira-t-elle. « Cela fait partie des équipes nationales. Vous faites partie d’une équipe scientifique nationale et cette équipe va être connectée à une équipe régionale pour qu’il y ait une bonne cohésion, une bonne transparence des échanges que nous faisons », a-t-elle ajouté. Pour finir, elle nourrit l’espoir de voir de bons résultats sortir des différents travaux, des documents attendus par l’Organisation régionale.
Léonce Adjévi