Le porte-parole du gouvernement a réagi face aux appels pressants des associations du droit constitutionnel pour la libération de Joël Aïvo, interpellé dans le cadre des enquêtes relatives aux violences préélectorales. Réagissant à propos de la question ce mercredi 05 mai 2021, à la faveur du point de presse du Conseil des ministres, Alain Orounla a perçu ces appels des associations de corporation comme des pressions sur l’Exécutif ou sur la justice du pays. « Il ne manquerait plus que des appels au soutien des syndicats des crimes et des associations de terroristes pour que le tableau soit complet », a-t-il déclaré. Ce qui démontre, estime le ministre de la Communication et de la poste que ces différents soutiens ne sont pas en faveur de la justice qui doit se passer de pression, « étant entendu qu’aucune de ces organisations ne contestent la matérialité des faits graves qui sont imputés à Joël Aïvo et autres interpellés et détenus dans le cadre de cette affaire ourdie contre la République du Bénin ». Pour lui, le gouvernement reste serein et n’a d’ailleurs pas vocation à céder à quelque pression qui le pousserait à s’ingérer dans les dossiers pendants devant la justice en qui, il renouvelle sa confiance pour faire la part des choses et rendre une justice équitable, rigoureuse et bienveillante à l’égard des uns et des autres.