Les adolescentes et les femmes du Bénin sont de plus en plus enracinées dans le leadership et l’autonomisation. Avec la campagne de communication et de sensibilisation « Stronger Together » du projet Swedd-Bénin qui valorise des comportements clés de la transition démographique, elles retrouvent leur plein potentiel et deviennent très utiles pour la société.
La campagne de communication « Stronger Together » vaut son pesant d’or pour les objectifs du gouvernement de Patrice Talon. Déjà au lancement de la première campagne de communication qui vise l’autonomisation et le leadership féminin, la ministre des Affaires sociales et de la microfinance Véronique Tognifodé, a été claire à propos. C’était le jeudi 29 juillet 2021 à travers une conférence de presse qui a marqué le début des activités sous le thème la thématique centrale : « Éducation et leadership féminin ». Pour donner ce top, la ministre Véronique Tognifodé était accompagnée de son collègue en charge de l’enseignement secondaire Yves Kouaro Chabi, de la Représentante de l’Unicef, Djanabou Mahonde et Djaoudath Alidou Dramane, Coordonnatrice du projet Swedd-Bénin. Selon la ministre, cette campagne constitue la prunelle des yeux de la gouvernance politique qui met un point d’orgue sur l’autonomisation et le leadership féminin dont la pérennité passe inéluctablement par l’éducation des filles.
Les thèmes abordés en 2021
La thématique de l’année dernière qui est la même comme pour cette campagne de 2022 a été déclinée en quatre thèmes à savoir : les parents scolarisent et maintiennent leurs filles à l’école jusqu’au moins à la fin du cycle secondaire, les femmes et les filles ont accès à la formation, à l’emploi, aux opportunités économiques et aux instances de prise de décisions ;les femmes et les adolescentes utilisent les services et les produits de santé reproductive et de planification familiale ainsi que de l’hygiène menstruelle y compris les méthodes contraceptives modernes, les femmes et les filles luttent contre les violences basées sur le genre et les pratiques néfastes (excision/mutilation génitale féminine).
Les exhortations de la ministre au lancement
A l’occasion du lancement, la ministre a exhorté tout le peuple Béninois dans toute sa composante à mettre la main à la pâte pour la réussite de cette campagne dont les retombées n’épargnent aucune couche pour le développement. « Nul ne sera de trop dans la mise en œuvre de cette activité de sensibilisation pour le changement social de comportement au niveau des partenaires primaires c’est-à-dire les adolescentes, les pères et mères, tuteurs et tutrices », dira la Ministre pour inviter les partenaires secondaires, acteurs de la mobilisation sociale tels que les leaders d’opinion, les leaders religieux, les chefs traditionnels, les Organisations de la société civile, les célébrités, l’ensemble des femmes leaders et des filles modèles à s’y impliquer. Le ministre Yves Kouaro Chabi a souligné également la pertinence de cette campagne et a invité chaque acteur à jouer le rôle qui est le sien pour son succès. Pour Djanabou Mahonde qui est intervenue au nom de la Représentante de l’Unicef, l’engagement et la détermination des partenaires sont garantis pour la mise en œuvre de cette activité.
Les Institutions et structures étatiques mises à contribution
Dans l’objectif de faire le plaidoyer avec les institutions de la République et certaines structures étatiques dans le cadre de la campagne « Stronger-Together », les responsables du projet Swedd-Bénin se sont réunis le mercredi 10 novembre 2021 avec le président de la Chambre de commerce et d’industrie du Bénin (Ccib), les élus consulaires, au siège de l’institution. C’était la première étape d’une série d’échanges de plaidoyers avec les Institutions de la République en faveur des filles adolescentes pour le décrochage et la déscolarisation. Cette rencontre a permis aux responsables du projet Swedd-Bénin de recevoir l’adhésion et l’engagement du président de la Ccib Arnauld Akakpo. Il s’est engagé en son nom et au nom de son Institution à accompagner les adolescentes en déployant des investissements sociaux dans les zones de forte vulnérabilité en matière de décrochage et de déscolarisation au Bénin. « Aux jeunes filles, je demande qu’elles se concentrent sur leurs études parce que le premier mari c’est le travail. Il faudrait qu’elles prennent au sérieux toutes les initiatives qui participent de leur formation et de leur insertion professionnelle », a conseillé le président de la Ccib qui adhère au projet Swedd.
Le choix justifié de la Ccib
« Nous avons choisi la Ccib parce qu’elle travaille avec des opérateurs économiques, et nous sommes sûrs qu’avec la Ccib, nous allons plus atteindre les couches cibles en vue d’un changement de comportement. Nous sommes ravis de cette adhésion à nos objectifs», a laissé entendre Chams-Deen Ali, responsable administratif et financier, représentant la Coordonnatrice du projet Swedd-Bénin empêchée.
Même exercice de plaidoyer à l’Inf
Le plaidoyer des responsables du projet Swedd-Bénin ne s’est pas arrêté à la Ccib. « Après la Chambre du commerce et d’industrie du Bénin (Ccib), les responsables du projet Swedd-Bénin ont mis le cap sur l’Institut national de la femme (Inf). Au siège de l’Institut, les responsables du projet Swedd-Bénin ont tenu, lundi 15 novembre 2021, une séance de plaidoyer avec leurs hôtes dans le cadre de la campagne de communication Stronger Together. C’était sous le regard admiratif de la Présidente Claudine Afiavi Prudencio », a renseigné le S/com du Projet Swedd-Bénin. Selon le point fait, la présidente de l’Institut national de la femme (Inf), Claudine Afiavi Prudencio séduite, par les différentes composantes du Projet Swedd-Bénin, a donné l’aval de son institution à travailler aux côtés des responsables du Projet aux fins de lutter contre la déscolarisation des filles et le décrochage scolaire au Bénin. Au nom de l’Institut qu’elle préside, Claudine Afiavi Prudencio dit être engagée à porter plus loin les messages de la campagne Stronger Together. Cet engagement total et définitif pris par la présidente est sans équivoque.
Bienvenue Agbassagan
(Suite dans la prochaine parution)