Le samedi 31 mai 2025 a sonné le glas de la grande mobilisation de tous les sociétaires de l’Organisation non gouvernementale Solidarité pour l’autonomisation des communauté (Sac) de la Commune de Bohicon autour des tas d’immondices de Lissèzoun, l’un des arrondissements urbains de la ville carrefour.
Munis de houes, de râteaux, de balais, de paniers, de gants et autres outils d’assainissement, les femmes, les hommes et les jeunes ont fait disparaître les géants dépotoirs qui polluent l’environnement du Collège d’enseignement général 2 (Ceg2) de la ville. Plus de 20 tonnes d’ordures ménagères ont été levées ; ramassées et détruites par les équipes de l’Ong-Sac selon les estimations de Pierre Kingbè, président de l’organisation à but non lucratif. Une œuvre qui s’inscrit dans la vision du conseil communal de Bohicon portée par le maire Rufino d’Almeida, en initiant dès son arrivée à la tête de la ville carrefour, cette campagne de salubrité publique dénommée « Axôvifô ». Elle a permis à la Commune, quelques mois après son envol, de décrocher une vingtaine de millions pour avoir été classée deuxième du concours « Ville verte » organisée par le ministère du cadre de vie. Malgré ces efforts, la propreté n’est pas encore ancrée dans les habitudes de toutes les populations. Pierre Kingbè, président de l’Ong-Sac, dans sa vocation humanitaire, accompagne l’autorité communale histoire de relever le défi de l’assainissement de Bohicon. La vitrine du carrefour Ceg2 et ses alentours ont retrouvé leur éclat naturel et respirent désormais l’oxygène. Admiratifs de cette action citoyenne de l’Ong-Sac, le chef du quartier de Lissèzoun et Arnaud Kinsi Avoundogba, le Chef de l’arrondissement, ont témoigné leur gratitude aux militants de l’Ong pour avoir fait œuvre utile sans rien attendre en contrepartie. Tout en promettant de veiller à la propreté permanente des lieux, ils ont exhorté la population à ne plus recoloniser les espaces mis au propre avec des ordures.
Zéphirin Toasségnitché
(Br Zou-Collines)