Le 8 mars dernier, a été célébrée l’édition 2024 de la Journée internationale des droits des femmes (Jif). Mais au niveau du ministère de la Santé, c’est le vendredi 12 avril que les femmes de la Direction générale de la médecine hospitalière et de l’exploitation diagnostique (Dg-Mhed) dirigée par le Pr Francis Dossou, se sont retrouvées pour commémorer l’événement.
Pour l’occasion, les femmes se sont retrouvées autour d’une table de tennis de table pour une séance d’initiation à la pratique de la petite balle. « De ma vie, je n’ai jamais essayé de jouer au tennis de table. C’est ma première fois. L’initiative m’a permis de faire quelques exercices que j’ai aimés », a confié Désirée Metodakou. À son image, les femmes de ce département du ministère de la Santé, semblent déjà adopter cette discipline sportive. « Ça suscite déjà en moi, la volonté de commencer par pratiquer ce sport », a-t-elle confessé. A en croire le coach Clotaire Amadji de la délégation de techniciens dépêchés par la Fédération béninoise de tennis de table (Fbtt) pour emmener ces femmes de la Dg-Mhed à la découverte de ce sport, il n’a pas douté que le tennis de table va s’implémenter au cœur des loisirs de ces dernières et pourquoi pas s’étendre au personnel du ministère de la Santé. « Ça a été très intéressant. Elles ont été très intéressées par la découverte de notre discipline sportive. Elles ont été initiées. Et finalement, nous avons constaté des femmes qui ont commencé par toucher seule la raquette. Déjà, c’est un acquis », a apprécié ce dernier. A l’en croire, ces femmes ont été entretenues sur les subtilités du tennis de table, notamment, la façon de tenir la raquette, celle d’accompagner la balle et les mouvements de base. Poursuivant, il indique que cette initiative, une nouveauté dans la célébration de la Jif au niveau de la Dg-Mhed, entre dans le cadre du processus de vulgarisation du tennis de table initiée par Francis Dossou, président de la Fbtt. Aux côtés des femmes pour l’événement, Dr Koudjo Casmir Tokpanou, Directeur des établissements hospitaliers, salue l’initiative en indiquant que la femme est un capital à valoriser. « Il faut investir dans la femme », a-t-il plaidé. À son tour, Agnès Vissoh invite les femmes à se battre au quotidien pour se rendre utiles à tous les niveaux. Pour sa part, Léonie Domonhego Gahou, Chef division des établissements privés à la Dg-Mhed, a fait savoir que les femmes se battent au mieux pour se faire ressentir dans tous les secteurs.
Karol B. Sékou (Coll)